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Cinq Musées de la Ville de Marseille célèbrent Sophie Calle

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Du 26 janvier au 22 avril 2019, Sophie Calle est à l’honneur à Marseille à travers cinq expositions personnelles au musée Grobet-Labadié, au musée des Beaux-Arts, au Muséum d’Histoire naturelle, à la Chapelle du centre de la Vieille Charité, et au château Borély. « Cinq », exposition plurielle produite par les musées de la Ville de Marseille, propose un parcours inédit dans la cité phocéenne
Au cœur de la chapelle du centre de la Vieille CharitéSophie Calle rend hommage à sa mère Rachel, réincarnée en girafe sous la coupole ovale de Pierre Puget. A la manière d’un récit policier, l’artiste dissémine des objets personnels sur le mobilier exposé au musée Grobet Labadié, théâtre de souvenirs diffus. Pourquoi un panier de légumes ? Pourquoi une télévision allumée en mode neige ? Pourquoi un lit brûlé ? Parce qu’un objet peut en cacher un autre, parce que les objets du quotidien ont pour l’artiste valeur de reliques inoubliables. Parce que, c’est d’ailleurs la réponse qu’elle donne à la peinture du musée des Beaux-Arts, comme un pied de nez à l’Art et son académisme artificiel. En face, au Muséum d’Histoire naturelle les petites annonces du chasseur français, collectées par l’artiste, laissent part à un langage tendre et cru, ou la quête d’amour se lit avec humour. Enfin, ce cheminement s’interrompt au château Borély, face à la rade de Marseille. 
Des habitants d’Istanbul sont filmés alors qu’ils découvrent pour la première fois cette étendue infinie qu’est la mer. 

« VOIR LA MER »
« À Istanbul, une ville entourée par la mer, j’ai rencontré des gens qui ne l’avaient jamais vue. J’ai filmé leur première fois. »
Château Borély
134 avenue Clot Bey, 13008 Marseille

« RACHEL, MONIQUE »
« Elle s’est appelée successivement Rachel, Monique, Szyndler, Calle, Pagliero, Gonthier, Sindler. Ma mère aimait qu’on parle d’elle. Sa vie n’apparaît pas dans mon travail. Ça l’agaçait. Quand j’ai posé ma caméra au pied du lit dans lequel elle agonisait, parce que je craignais qu’elle n’expire en mon absence, alors que je voulais être là, entendre son dernier mot, elle s’est exclamée : “Enfin”. »
Chapelle du centre de la Vieille Charité
2 rue de la Charité, 13002 Marseille

« PARCE QUE »
« Les textes brodés sur les tissus qui dissimulent mes photographies et disent les raisons qui président à chaque prise avant de déclencher l’acte photographique. »
Musée des Beaux-Arts de Marseille
9 rue Edouard Stephan, 13004 Marseille

« À L’ESPÈRE »
« Textes : Messages amoureux empruntant au vocabulaire de la chasse et au monde animalier. Photographies : mobilier favorisant l’attente. »
« LIBERTÉ SURVEILLÉE »
« Des accès ont été aménagés au-dessus et au-dessous des autoroutes pour permettre aux animaux de les franchir. Des caméras à déclenchement automatique contrôlent leurs migrations. »
« LE CHASSEUR FRANÇAIS »
« Catalogue des qualités principalement recherchées chez la femme par des individus de sexe masculin, à travers une sélection de petites annonces de rencontre publiées dans Le Chasseur français entre 1895 et 2010.»
Museum d’Histoire naturelle de Marseille
Palais Longchamp, rue Espérandieu, 13004 Marseille

« HISTOIRES VRAIES »
« J’ai disséminé, dans le décor de la maison Grobet-Labadié, des objets qui ont tenu une place sentimentale dans ma vie. »
Musée Grobet-Labadié
140 boulevard Longchamp, 13001 Marseille

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