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Avec les danseuses royales du Cambodge

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En 1927, George Groslier, directeur du musée National, voyant le ballet royal menacé de disparition, entreprend pour en conserver la mémoire un remarquable travail de documentation photographique. Cinq danseuses principales : Nou Nâm, Ith, Anong Nari, Kieuvan et Suon, dans des rôles masculins (Nearong) ou féminins (Neang), de singes (Sva) et de démons (yeak), dansant parfois en duo, enchainent les poses que la photographie saisit. Il résulte de cette entreprise un formidable corpus de négatifs sur verre comportant deux prises de vue par plaque. Oubliée, éprouvée par des conditions de conservation difficiles, cette collection unique a été récemment retrouvée, cataloguée, nettoyée et numérisée. Les danseuses sont en costume de répétition ce qui confère à ces images une tonalité très particulière et une grande qualité émotionnelle. A l’initiative de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), et avec le soutien de l’UNESCO, ces instantanés sont présentés pour la première fois, au Musée National de Phnom Penh, sur le lieu même de la prise de vues. Le commissariat de cette exposition a été assuré par M. Bertrand Porte, de l’École française d’Extrême-Orient.

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