Le photographe vivant à Hong Kong a préféré que l’on taise son identité.
A double titre.
1. Il n’y a pas de leader.
Tout ce passe sur internet, et l’app « telegram », les messages sont effacés aussitôt lus, par peur de la surveillance électronique.
2. Ils portent tous un masque. Ce masque est normalement un masque de courtoisie pour ne pas transmettre de microbes aux autres.
Ici c’est pour ne pas être reconnu.
Ils ont peur de la reconnaissance faciale avec l’IA, peur des représailles de la Chine.
Ils manifestent pour garder leurs libertés.
Ils sont fiers d’être Hongkongais.
Ils ont peur de l’avenir, et l’avenir pour eux c’est la Chine toute puissante à qui rien ne résiste.
Ils manifestent sans organisation, c’est une génération spontanée majoritairement non violente.
Leur pouvoir c’est de descendre dans la rue et d’écrire sur des Postit leurs colères.
Inspiré par le « Lennon Wall » cette série tente de donner la parole aux jeunes.
A Hong Kong le « Lennon Wall » est un mur sur lequel ont pose des Postit.
