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Un weekend au Caochangdi Photospring 2012

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21 avril 2012, il fait gris mais bon dans la capitale de l’empire du milieu. Le printemps est arrivé à Pékin et le pollen vole tel des flocons de neige dans l’air. C’est dans cette atmosphère de calme printanier que se prépare l’effervescence du Caochangdi PhotoSpring, festival de photographie unique en son genre à Pékin qui souffle cette année sa troisième bougie.
Le festival Caochangdi PhotoSpring a été co-fondé en 2010 par Thinking Hands et le Three Shadows Photography Art Center, afin de promouvoir la scène contemporaine de la photographie en Chine. Caochangdi PhotoSpring se distingue d’autres festivals comme celui de Pingyao ou de Lianzhou par exemple. Organisé en collaboration avec les Rencontres d’Arles, ce festival regroupe non seulement plus d’une trentaine d’expositions, mais organise aussi des conférences, des présentations de maison d’éditions spécialisées dans la photographie, des portfolio review, des projections, des soirées, des débats, et autres activités.
Les quatre jours de l’ouverture concentrent la majorité des événements dispersés entre le quartier de Caochangdi, celui non loin appelé 798, ainsi que dans d’autres recoins de Pékin. Caochangdi même se trouve dans le nord-est de la ville et se compose de nombreuses galeries perdues au milieu d’un village assez populaire. Il ne faut pas se fier aux apparences de campagne de ce quartier (qui a vu le jour dans les années 2000) puisqu’il est devenu peu à peu la nouvelle plateforme artistique, notamment pour la photographie.
Le samedi matin, premier jour des festivités, les derniers préparatifs pour le vernissage qui a lieu l’après-midi sont encore en cours. Toutes les œuvres ne sont pas encore accrochées, un dernier coup de peinture s’impose, on met en place les chaises et branche les vidéos projecteurs. À 15h le vernissage commence dans le jardin du Three Shadows Photography Art Center. Badauds, familles, photographes, et autres passionnés de la photographie s’attroupent pour avoir une meilleure vue de la scène sur laquelle monte tour à tour les organisateurs du festival. Beaucoup attendent avec impatience les résultats des trois prix photographiques. Le verdict finalement tombe sous les applaudissements : la jeune Yang Yuanyuan remporte le Tierney Fellowship pour sa vision poétique des mystères du quotidien, la jeune Wang Lin gagne le Shiseido Prize pour sa série noir et blanc sur des hôtesses de l’air, alors que le jeune Zhang Jin reçoit le Three Shadow Photography Award pour ses tirages argentiques pris le long de la route de la soie.
Les oeuvres de ces trois photographes prometteurs sont montrées dans l’exposition Crossover : The 2012 Three Shadows Photography Award Exhibition, organisée au sein du Three Shadows Photography Art Center. Cette grande exposition présente une vingtaine de jeunes photographes sélectionnés sur plus de 300, et donne à voir un bon panel des multiples explorations du médium photographique aujourd’hui. Cela peut aller de l’ambrotype rappelant les clichés de la fin du 19e siècle avec Luo Bin, du photomontage troublant de Zhou Shuoying, des photographies de paysages désertiques et dépeuplés de Zhang Kechun, en passant par l’univers personnel pris au hasard des jours de Zhu Mo, pour finir par la théâtralité du corps tatoués mis en scène par Geng Yi. La visite se termine sous la direction de François Hébel (Directeur des Rencontres d’Arles) qui consacre une salle à Brian Griffin et ses portraits de travailleurs à la fois majestueux, grotesques, tendres, et empreints de nostalgie.
À quelques mètres de là, se trouve la +3 Gallery dans laquelle le japonais Hisaji Hara se réapproprie des peintures de Balthus à travers une série de photographies traditionnelles en noir et blanc, témoignant d’une rare sensualité des corps.
Quelques pas suffisent ensuite pour atteindre un espace presque en ruine, où le photographe de Singapour Stefen Chow a installé son projet The Poverty Line, co-créé avec l’économiste Lin Hui-yi. Ce projet visuel de grande qualité tant conceptuelle qu’esthétique, pose la question « qu’est-ce qu’être pauvre » dans différents pays. Entre la data visualization et la photographie, les œuvres de Stefen Chow dresse le portrait du type de nourriture, posée délicatement sur des journaux locaux, qu’une personne pauvre peut s’offrir par jour.
Plus loin, le FRAC des Pays de la Loire montre une partie de sa collection composée des très connus Claude Closky, Nan Goldin, Rineke Dijkstra, Oleg Kulik, Orlan, entre autres.
Direction un autre groupe de galeries situées dans un fascinant bloc de bâtiments fait de brique rouges et dignes de la plus rigoureuse des architectures modernistes. Au C-Space, Bérénice Angrémy (l’une des directrices du festival) propose la série Camden de Jean-Christian Bourcart, à travers laquelle il nous emmène dans le quotidien des habitants du New Jersey, l’une des villes les plus dangereuses des Etats-Unis. Sans tricherie ni jugement, Jean-Christian Bourcart portrait les gens du coin, leur habitation, leur misère à travers clichés, vidéo et textes écrit de sa main. Ce même photographe a également envahi le quartier en installant ça et là à l’extérieur des photos intitulées Le Cri, qui sont des zooms sur des images prises au moment des manifestations de la place Tahrir en Egypte. À la Chambers Fine Art, Thomas Sauvin a sélectionné des images d’archives créant des typologies étonnantes : Lucha Libre mexicaine, portraits indiens peints à la main, fiches techniques de textile, culturistes asiatiques et autres curiosités se côtoient. Tout aussi intéressant, Huang Wenya propose des séries différentes entre composition de crash de voiture et dialectique de personnages, seul ou en groupe, tenant une flamme éteinte perchés sur une échelle au beau milieu d’un paysage.
Un bloc plus loin, la galerie Pekin Fine Arts présente une exposition collective de photographes internationaux dont le point commun est leur expérience commune en Chine. Parmi les nombreux artistes, Zhao Liang offre des pastiches d’affiches de films sur un fond d’image de pauvreté.
Tout près, la célèbre ShanghART Gallery surprend avec son espace imposant et son exposition mettant côte à côte peintures et photographies grands formats de Chen Xiaoyun. Ces impressionnantes œuvres sur fond noir, et présentées sur des murs noirs, confrontent les couleurs et les matières du corps humain et du bois. La journée est déjà terminée, et les galeries ont fermé leurs portes.
Dimanche 11h, Pierre Bessarddonne une conférence au premier étage de la librairie du Three Shadows Photography Art Center. Il nous présente sa nouvelle maison d’édition éponyme lancée depuis un an, ainsi que d’anciennes publications tirées de son activité de photographe (Wuhan Boiler Company Workers, Behind China’ s Growth…). Photojournaliste de formation, Pierre Bessard explique dans une ambiance conviviale les lignes directrices de sa maison d’édition : chaque publication est pensée comme un livre d’art, chacune est réalisée par un designer différent afin de proposer un graphisme distinct et adapté au photographe présenté. De beaux livres de Chen Jiagang, Max Pam, Wang Qingsong et d’autres photographes de renoms passent alors de main en main.
Ailleurs entre le quartier 798 et le centre ville, d’autres expositions valent également le détour. Comme celle de Li Xiaobin, photographe chinois des années 70 qui a influencé toute une génération de photographes documentaires. Il y a aussi les photographies de Alain le Bacquer qui représentent la scène underground pékinoise, ses artistes, ses musiciens, ses lolitas et autres personnes en marge de la société, le tout cachée dans l’enceinte d’un temple reconvertie en café et boutique.
Un simple récapitulatif ne peut bien évidemment pas rendre compte de la profusion d’expositions et d’événements qui font la richesse du festival Caochangdi PhotoSpring. Il reste néanmoins qu’en quelques jours, ce festival permet au visiteur d’avoir une vue d’ensemble de ce qu’est la scène contemporaine de la photographie en Chine. Un festival à faire et à refaire.

Rencontre Avec Bérénice Angrémy, Directrice Du Caochangdi Photospring
Bérénice Angrémy est sans conteste l’une des figures phares de la scène artistique contemporaine à Pékin. Après des études de langue chinoise et d’histoire de l’art ancien chinois en France, Bérénice s’envole d’abord pour Taiwan puis s’installe à Pékin où elle sera à l’origine d’importants événements artistiques.
Tout commence par le DIAF (le Danshanzi International Art Festival) qu’elle monte entre 2004 et 2007 dans le quartier artistique 798. Puis Bérénice fonde Thinking Hands en 2004, une structure dédiée à l’art contemporain et ses pratiques. Cette entreprise lui permet en 2010 de co-fonder le Caochangdi PhotoSpring avec le Three Shadows Photography Art Center, le seul centre d’art en Chine entièrement dédiée à la photographie et tenu par le fameux couple de photographes Rong Rong et Inri. L’idée est premièrement d’exporter les Rencontres d’Arles à Pékin (avec qui le festival est en partenariat), mais à peine après trois ans d’existence le Caochangdi PhotoSpring semble avoir développé sa propre identité et être devenu l’un des rendez-vous incontournable pour les passionnés de photographie. Alors que le festival bat son plein, Bérénice très gentiment prend le temps de répondre à quelques questions.

Marine Cabos : Le festival Caochangdi PhotoSpring fête sa troisième édition cette année. La moitié du festival est maintenant passée, est-il possible déjà de faire un premier bilan de ces quelques jours ?
Bérénice Angrémy : C’est un peu difficile de vraiment faire un bilan, mais c’est agréable en tout de voir qu’il y a une audience qui est plutôt fidèle. On voit pas mal de mêmes têtes qui viennent du milieu de la photographie pas seulement de Pékin mais de toute la Chine, de Shanghai, de Shenzhen, ou de Canton. Donc c’est agréable de voir qu’il y a des gens qui aiment la photographie, qui ont enregistré que Caochangdi PhotoSpring était un rendez-vous de la photographie. Voilà le premier bilan.
Le deuxième c’est au point de vue des expositions et des événements. Cette année a un petit peu changé puisque l’on a moins d’espaces à Caochangdi, c’est plus dispersé, ce qui est un peu bizarre pour ceux qui sont habitués à des éditions où tout était très concentré. Il est vrai que pour les prochaines années quand ce sera à refaire, si c’est à refaire, on re-optera pour une centralisation plutôt qu’une dispersion. Pékin est grand, ce n’est pas du tout un village comme Pingyao, ou Lianzhou, ce qui est du coup assez difficile pour les gens qui ne viennent que trois jours.
On a déjà eu très beaux moments forts dans cette édition. Ils sont vraisemblablement appréciés puisque les gens sont plutôt contents à la fois des expositions et des événements même si on n’est que le troisième jour. Cela se passe de la même façon que l’année dernière, c’est assez bon enfant.

MC : Y a t-il une ligne directrice du festival cette année ?
BA : On a toujours une ligne directrice, mais on ne donne pas de thème. Notre grand thème c’est PhotoSpring, c’est à dire le printemps. On ne se donne pas un thème comme beaucoup de festivals font, car à chaque fois même si c’est pas mal on se demande quelles sont les expositions qui sont vraiment liées à cette thématique. C’est un petit peu le problème des festivals liés à des thématiques, tout peut être relié comme rien peut être relié.
J’ai fait un festival d’art contemporain pendant quatre ans à 798, qui s’appelait le DIAF, chaque année on avait une belle thématique mais c’est très difficile d’avoir un vrai très grand festival. Si vous avez une série de petites expositions, que vous avez quatre ou cinq événements, c’est très facile de les ramener sous cette thématique. Ensuite c’est vraiment plus difficile.
Je crois que c’est au gré des rencontres, mais si vous regardez les expositions de cette année, il y en a quelques-unes qui sont liées au plus commun qui soit, c’est-à-dire de la pauvreté jusqu’au commun. On part de Brian Griffin avec The Black Country qui montre sous un jour très photographique des petites gens, des travailleurs, mais vu grâce à une lumière incroyable donnée par le photographe. Tout d’un coup, ils sont comme des personnages qui ont tous une histoire intrigante, qui vous rappellent de la peinture, ça c’est la technique du photographe. Ces personnages de rien deviennent des héros du moment sans que ce soit passé par le background.
Ou alors vous avez Stefen Chow avec Poverty Line qui est très bien, le rendu sur un papier presque pourri est fait exprès, l’espace de même, l’idée n’est pas du tout dans la qualité du rendu photographique mais dans l’idée de la répétition du thème pauvreté ou du minimum de pauvreté que les gens peuvent s’offrir dans chaque pays, dans chaque lieu.
On a Camden avec Jean-Christian Bourcart qui parle des laissés pour compte dans une des villes les plus terribles des Etats-Unis. Il nous rappelle qu’en Chine on parle souvent de « deux langages » ou « deux systèmes » parce que l’on va de l’extrême pauvreté à l’extrême richesse, mais on se rend compte que l’on a la même chose aussi aux Etats-Unis, et je pense que c’est un bon rappel. On a Le Cri aussi {également de Jean-Christian Bourcart, ndlr}.
Voilà toute sorte de chose qui font que l’on n’est pas dans une ligne directrice, mais on a une sorte de petit fil conducteur qui nous revenait lorsque l’on montait les différents programmes du festival. Mais on n’a pas voulu faire un thème là-dessus, d’abord parce que ce n’est pas très vendeur, et ensuite parce que ça veut dire aussi que tout d’un coup certaines expositions n’auraient plus de sens, ce qui serait absurde.

MC : Quel est le public du festival ?
BA : Il y a des photographes, des badauds, des galeristes qui viennent faire leur marché, des spécialistes de la photographie même s’ils ne sont pas forcément spécialistes de la photographie contemporaine, tous viennent voir ce qui se passe. Il y a quand même beaucoup de gens liés au monde de la photographie, mais il y a aussi des badauds qui viennent voir des expositions générales qui ne sont pas spécialisés en photographie. Mais je dirai que chez les chinois c’est beaucoup de gens liés à la photographie. Chez les étrangers, c’est un peu de tout.

MC : Comment s’organise la collaboration avec les différentes galeries pendant le festival ?
BA : On lance un appel, les galeries répondent, ensuite on regarde ce qu’elles ont. Parfois si on trouve que ce n’est pas à notre goût, on leur demande s’ils ne veulent pas changer, ou alors on leur propose un projet. La plupart du temps ils proposent de bonnes choses.

MC : À propos de Jean-Christian Bourcart, il semble être à l’honneur en Chine en ce moment. En plus de son exposition organisée à la Shanghai Gallery of Art, vous êtes la commissaire d’une autre de ses expositions personnelles au C-SpaceBeijing. Pouvez-vous me dire pourquoi vous avez choisi ce photographe en particulier ?
BA : C’est aussi des histoires d’affinités. Je connais Jean-Christian depuis très longtemps, depuis vingt ans, à l’époque il était photographe à Libération. Il n’était pas photographe artistique. Et puis il a été présenté à Arles, donc pour nous Camden était un moyen de faire un clin d’œil au festival d’Arles. Puis il a fait un nouveau travail en dehors de Camden qui est Le Cri qui est passé un petit peu inaperçu, qui a côté répétitif mais que j’aime bien. Là aussi, ce n’est pas une histoire de qualité d’images, car ce sont des zooms sur des photos qui ont été prises au moment des manifestations de la place Tahrir en Egypte.
Bourcart n’est pas à l’honneur, je pense plus que c’est un effet de circonstance, de hasard. On a discuté avec Mathieu Borysevicz {Directeur de la Shanghai Gallery of Art, ndlr} au moment où on a fait notre programme, et on s’est demandé si l’on pouvait faire venir Jean-Christian Bourcart. Puis on s’est dit qu’il serait bien de profiter du Festival Croisements {événement culturel organisé chaque année en Chine par l’Ambassade de France en Chine regroupant de nombreux événements dans différentes, ndlr} et de PhotoSpring. Mais tant mieux, il le mérite.
Même si c’est une histoire de circonstance, je pense qu’il est bien d’avoir ce type de langage photographique en Chine à une époque où quelques photographes s’essayent aussi à ce type de photographie, c’est-à-dire le documentaire mais vu par ce côté intime, avec un côté brut non dans le sens mignon et joli mais plutôt brut de décoiffage. En même temps, je trouve que Jean-Christian est quelqu’un qui est très tourné vers l’extérieur, très généreux, ce qui n’est pas le cas de la plupart des photographes chinois qui sont très concentrés sur leurs propres univers. Je pense que c’est intéressant pour eux de voir comment un même type de photographie peut être aussi très ouvert. Quand je dis généreux sur l’extérieur, je veux dire qu’il ne porte pas de jugement sur ce qu’il voit, il ne s’apitoie pas, il ne s’attendrit pas, c’est tel quel. Mais ce qu’il veut nous faire dire aussi c’est que tous ses gens sont aussi bien que toi et moi.

MC : Avez-vous un coup de cœur parmi la sélection des jeunes photographes du Three Shadows Photography Art Center {le centre organise chaque année le Three Shadows Photography Award afin de promouvoir les jeunes talents, ndlr} ?
BA : Parmi les jeunes photographes, j’aime beaucoup la série des hôtesses de l’air {créé par Wang Lin, ndlr}. C’est une jeune femme qui a une série couleur, mais celle en noir et blanc est plus classique mais plus costaux et elle me plaît beaucoup.

J’aime beaucoup les tatouages {créé par Geng Yi, ndlr}. Je ne trouve pas que ce soit de la super photographie, ce n’est pas très nouveau, mais il y a ce côté personnel de ces personnages tatoués que j’apprécie. J’avais vu une série similaire quand j’étais au Mexique, et j’avais envie de faire revenir ce photographe mexicain qui prend tous ces gens en bord, en marge de la société, qui sont tatoués, très nobles, ce sont des rois dans leur peau. Et quand j’ai vu que c’était également une sélection des Three Shadows, j’ai trouvé que c’était vraiment intéressant.

MC : La photographie s’est remarquablement démocratisée auprès du public depuis quelques années, qu’en est-il pour le marché de l’art chinois ? Pensez-vous que ce dernier s’ouvre peu à peu à la photographie ?
BA : Oui mais assez difficilement, ça commence mais ce n’est pas encore ça. Les collectionneurs chinois sont d’abord intéressés par la photographie ancienne, et par la photographie historique liée à leur propre patrimoine. Avec un pic pour tout ce qui est relatif à Mao Zedong. La photographie contemporaine n’est pas du tout présente dans les salles des ventes, en revanche elle l’est dans les galeries. Mais les collectionneurs chinois vont d’abord voir dans les salles de ventes.

MC : Quelle a été la dernière exposition photographique qui vous a marquée ?
BA : Il y en a plein. J’ai vu une petite exposition d’un photographe qui s’appelle Zhang Wei et j’ai acheté une photo. C’était à Caochangdi, mais pas chez nous, il y a quelques temps, dans une petite galerie qui n’est pas très loin. C’est un artiste assez jeune qui peint, qui fait des natures mortes, c’est extraordinaire, c’est vraiment très beau.

MC : Avez-vous des projets futurs ?
BA : Oui toujours, en Chine comme à l’étranger. Mais je n’ose pas en parler tant que les choses ne sont pas à 100% faites.

Marine Cabos

Festival Caochangdi Photospring
du 21 avril au 31 mai 2012
115A Caochangdi, Chaoyang District, Beijing (100015)
Téléphone/Fax : +8610 64322663 / 64319063 / 64319693

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