Thomas Sandberg, né en 1952, écrit : « Mon Europe est un lieu littéraire, elle s’étend de Brooklyn à Jérusalem, de Moscou à Casablanca. J’ai voyagé quelques jours à Lisbonne. Cela faisait bien des années que je voulais marcher dans les rues et faire des photos, et cette curiosité ne pouvait cesser. Je vois un singe dans un zoo qui observe un congénère. Je me sens transporté dans un épisode d’un livre. L’Ulysse de James Joyce, « Leo Bloom montres Dedalus » à distance, il regarde et se voit à travers lui. Je prends une photo mais je ne suis plus sûr de la direction vers laquelle mon objectif est pointé.»
Thomas Sandberg appelle sa motivation le résultat de caisses de résonance. En physique, lorsque 2 choses sont amenées à vibrer de la même manière, ce qu’on perçoit se superpose à la réalité. Ceci explique le titre de l’exposition. Sandberg a voyagé avec son Leica et ses bagages à travers l’Europe. Une caisse de résonance ne dépend pas, pour lui, de la perfection technique, mais repose sur la patience du photographe et la chance. Le cycle est appelé «Bronze By Gold» et est organisé en chapitres avec des noms tels que « Casanova », « Joyce » ou « Boulgakov ». Ces noms se rapportent aux écrivains.
«Bronze By Gold» a été produit au cours des dix dernières années et se nourrit d’une pléthore d’associations. Ce qui en résulte est à la fois très subjectif et très personnel. Ce sont des associations, non des illustrations. Elles donnent un aperçu de l’« alphabétisation mentale » du photographe.
Thomas Sandberg, Résonances
Jusqu’au 16 décembre 2016
Collection Regard
Steinstraße 12, 10119
Berlin
Allemagne
http://www.collectionregard.de/
