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St Brieuc 2012 Photo Reporter, Expositions 1

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Jusqu’au 11 novembre 2012, les 15 photoreportages inédits sont exposés sur 8 sites de l’agglomération de Saint-Brieuc en accès libre. L’occasion pour le public de découvrir des photographies réalisées par de grandes signatures du photojournalisme et exposées pour la première fois en baie de Saint-Brieuc durant 3 semaines.

Watching the second hand of a clockAmi Vitale (US)
Le Cachemire est au coeur d’un conflit géopolitique qui a causé la mort d’environ 80.000 personnes depuis une vingtaine d’années. L’Inde et le Pakistan s’arrachent sans relâche ce petit bout de terre sans qu’aucune issue à cette guerre ne soit recherchée.
Le projet d’Ami Vitale est de nous révéler, loin de l’image véhiculée par les médias, la beauté à couper le souffle des paysages du Cachemire et de montrer, à travers ce reportage, la tolérance.

Des Etats Baltes à la Russie, les nuits blanchesClaudine Doury (FR)
Aux latitudes situées en deçà des cercles polaires, un phénomène se produit aux alentours du solstice d’été : il s’agit de la nuit blanche. Les peuples du nord ont, semble-t-il, toujours célébré ce retour à la lumière après des mois de totales obscurité. On assiste aujourd’hui à un renouveau de ces rites païens tout autour du cercle polaire notamment dans les pays Baltes et en Russie.
Claudine Doury nous propose de suivre les préparatifs et d’assister à deux de ces fêtes. Tout d’abord, à la nuit d’Ivan Kupala qui est célébrée dans le monde Slave chaque début du mois de juillet. C’est une fête païenne qui célèbre un rite de fertilité censé provoquer une bonne récolte et qui s’accompagne de sorcellerie, d’animisme et de jeux érotiques. Une autre célébration des nuits blanches a lieu mi-juin à Saint Petersbourg, c’est « Scarlet Sail ». Cette fête célèbre la fin de l’année scolaire et réunit chaque année plusieurs milliers de jeunes gens le long de la Neva ce qui donne lieu à des batailles navales et des concerts géants.

Man and nature on the French West CoastJim Brandenburg (US)
Sensible, patient, Jim Brandenburg a décidé aujourd’hui de poursuivre cette démarche personnelle en Bretagne. Ici, dit-il, l’homme et la nature respectent un pacte immémorial, une harmonie rare, impossible ailleurs, où une frontière palpable sépare les espaces naturels et les activités des hommes. Ici, le vent, les rochers, la lumière, les visages ont l’âme sauvage. C’est cette existence entre ciel et terre, le regard tourné vers la mer, qu’il souhaite partager et faire partager.

BelgiqueCédric Gerbehaye (BE)
La Belgique est un Etat qui rassemble deux peuples qui, au départ, n’avaient strictement rien en commun. Une Belgique entre les cultures latine et germanique. 180 années de relations houleuses, tendues et difficiles… Aujourd’hui l’Etat-Nation flamand devenu riche, veut son indépendance économique, persuadé qu’il s’en sortira mieux une fois débarrassé du « boulet » wallon. Alors que pour certains une séparation s’annonce inévitable, Cédric Gerbehaye désire réaliser un reportage car selon lui sa Belgique n’est pas aussi monolithique que l’on veut bien la présenter. Il s’agit de dresser un portrait personnel de ce territoire et d’aller à la rencontre de l’homo belgicus, s’il existe. Ce travail de recherche s’attachera à montrer une Belgique des visages, des gueules, des rites plus ou moins locaux, des petits moments, et des paysages.

L’Inde et le mur de la honteGaël Turine (BE)
Des barrières entre pays, des murs autour de villes et des clôtures qui traversent des quartiers, sont des situations imposées à des millions de personnes à travers le monde sous prétexte de lutte contre le terrorisme, d’immigration clandestine ou encore de trafic de drogue. En 1992, le gouvernement Indien a décidé la construction d’un mur frontalier avec son voisin Bangladeshi. Avant la construction de cette frontière, des milliers de Bangladais traversaient quotidiennement la frontière pour travailler en Inde ce qui n’était pas vécu comme de la migration mais comme de simples aller-retour. L’objet du reportage est de montrer que l’édification de la clôture a bouleversé des mécanismes socio-économiques culturels et religieux qui précédaient le mur.

Les mangeurs de cuivreGwen Dubourthoumieu (FR)
La République Démocratique du Congo possède un des sols les plus riches de la planète notamment des abondantes ressources en cuivre. De la colonisation au régime dictatorial de Mobutu, l’exploitation minière a constitué un enjeu économique de taille pour les pouvoirs en place. En créant une entreprise publique détenant le monopole de l’extraction minière au Katanga, la Gécamines, l’Etat s’est longtemps garanti un fonds inépuisable de revenus. Mais la gestion prédatrice du Maréchal Mobutu a inauguré une vaste libéralisation du secteur, marquant le coup d’envoi d’une anarchique « ruée vers le cuivre ». Motivés par une nécessité économique qui s’apparente à la survie, des creuseurs artisanaux travaillent sans aucune mesure de protection ou de sécurité et s’exposent chaque jour à des accidents qui peuvent leur coûter la vie. Aujourd’hui, on en dénombre près de 150.000. Parmi eux, on compte un nombre significatif de femmes, mais aussi d’enfants, parfois très jeunes. Les révoltes sont fréquentes mais brutalement réprimées par les nantis, minorité affairiste proche du pouvoir.

Off the radarTomas Van Houtryve (BE)
Ebeye est l’île la plus peuplée de l’atoll Kwajalein des Îles Marshall. 15 000 habitants (c’est-à-dire 1/5 de la population totale du pays) vivent sur une surface d’environ 32 hectares. Certains habitants d’Ebeye sont des victimes ou des descendants de victimes des radiations de l’essai nucléaire Castle Bravo, la bombe H la plus puissante jusqu’ici testée par les États-Unis le 1er mars 1954. Les autorités américaines ont évacué Bikini et Rongelap, les deux atolls les plus touchés et la plupart des îliens se sont installés à Ebeye. A proximité, on trouve le Ronald Reagan Ballistic Missile Defense Test Site. Une vaste zone d’essai de missiles de 900.000 km² dans l’océan Pacifique. Les 1.500 militaires travaillant sur ce site résident sur l’île d’Ebeye dans une sorte de « Club-Med » coupé du reste de l’île. Tomas Van Houtryve nous propose un reportage sur les habitants de cette île surnommée le taudis du Pacifique : chômage, pauvreté, maladies héritées des essais nucléaires…

Photo Reporter, festival international de la Baie de St Brieuc 2012
Expositions du 19 octobre au 11 novembre 2012

Watching the second hand of a clock – Ami Vitale
Man and nature on the French West Coast – Jim Brandenburg
Belgique – Cédric Gerbehaye
L’Inde et le mur de la honte – Gaël Turine
Maison du Festival
Bâtiment de la roche Bobois (près de la bibliothèque de st brieuc) rue du 71e rI.
22000 Saint-Brieuc – France
Du lundi au samedi de 10h à 18h30, dimanche et jours fériés de 14h à 18h.

Des Etats Baltes à la Russie, les nuits blanches – Claudine Doury
Espace Victor Hugo
Place de l’eglise
22440 Ploufragan – France
Lundi de 15h à 18h, mardi et vendredi 15h à 19h, mercredi et samedi 10h – 12h30 et 14h – 18h, fermé le jeudi, le dimanche et jours fériés

Les mangeurs de cuivre – Gwen Dubourthoumieu (FR)
Siège du Crédit Agricole
espace Argoat, La croix tual
22440 Ploufragan – France
Du lundi au samedi de 10h à 18h30 Fermé dimanche et jours fériés

• Off the radar – Tomas Van Houtryve (BE)
Galerie du Point Virgule
9, rue Saint-Pern
22360 Langueux
Mardi : de 16h30 à 18h30, mercredi : 10h- 12h et 14h-18h30, vendredi : de 14h à 18h30, samedi : 10h à 16h30, le dimanche de 14h à 18h .

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