Autodidacte depuis 2008, Sandra Fastré développe un regard personnel sur différents sujets du quotidien qui l’interpellent. Peu à peu elle construit un regard d’auteur et recherche à concilier histoire et image.
En 2009, elle commence par une exposition collective organisée par l’association Tett-La à Toulouse. Sélectionnée à plusieurs reprises dans les appels à auteurs du Festival de la Photographie de Toulouse, elle poursuit son apprentissage au contact de professionnels en appréhendant tous les sujets et courants photographiques via son blog.
Aujourd’hui engagée en tant que Secrétaire Générale de FreeLens pour une photographie d’utilité publique, elle continue parallèlement ses travaux et réflexions.
En décembre 2011 un extrait de son travail sur le deuil « Canazilles Haut » a été diffusé sur Focale Alternative Magazine. Après plusieurs collaborations avec Compétence Photo Magazine, sa série « Originel » fut exposée dans le cadre des Irréelles entre Juin et Juillet 2012.
Elle finalise actuellement un travail au long cours débuté en octobre 2010 sur les Troubles du Comportement Alimentaire et leur accompagnement en soin ambulatoire.
Town est une série qui conte le quotidien de sa ville d’origine tout en prenant soin de ne pas tomber dans le piège de la carte postale. Elle l’a imaginé comme un rêve où les éléments se superposent conférant une vision singulière voire onirique et différente de bouts de vie pris sur l’instantané. Elle propose une visite des lieux de Toulouse qu’elle affectionne pour raconter autrement son quotidien.
Aussi elle créé un espace nouveau en reconfigurant le champ visuel d’un lieu. Ce parti pris est possible grâce au détournement de l’usage des films qu’elle utilise dans un appareil non adapté. L’urbain et ses habitants se fondent dans une image panoramique non ordinaire. Elle construit une nouvelle dimension où l’imaginaire a toute sa place. Ce travail est effectué au quotidien depuis Mars 2011, au grès des saisons, des lumières et de ses déplacements.
Portfolio week-end sélectionné par Magnus Naddermier.
