C’est quelque chose de différent de ce que j’ai pu faire en photographie et de ce que j’ai exposé ces dernières années. Jusqu’ici j’ai surtout travaillé en photographie documentaire, essayant de developer une approche personnelle et un langage, une étude sur ma génération. Pour cette série, je suis parti d’un journal d’archive personnel (d’images collectées l’année dernière), et je me suis interrogé sur le sens que je donnais à mon imagerie. L’inconscient lié aux images (le fait que nous les possédons déjà, sans savoir) et la source de tout, non pas la consequence. Cette série est davantage basée sur les causes que les consequences. Je prends des photo de choses que je vois, pour raconter des histoires que je n’ai jamais vues.
Roberto Boccaccino
Après deux ans de collaboration avec l’agence Grazia Neri à Milan, Roberto Boccaccino travaille aujourd’hui en tant que photographe indépendant.
Ses images ont été publiées par des magazines italiens et internationaux (tels que New York Times Lens, Foto8, GEO, Mare, GQ, Private Magazine, D – La Repubblica, Zoom, Afisha Mir, Euroman). Il a suivit des études de Narration Visuelle à l’école Danoise des Média et de Journalisme, à Aarhus.
Son projet de fin d’études Ritdiena, raconte l’histoire, les sentiments et les perspectives d’avenir de la nouvelle génération vivant en Lettonie, pays fortement touché par la crise économique en Europe. Ritdiena reçoit la mention spéciale “Internazionale” au prix ATF Fnac.
Son projet Toy Town (“Ville jouet”) sur la relation entre l’entreprise Lego et la ville de Billund a été sélectionné pour le Lumix Young Festival de 2010 et exposé au Musée Brandts d’Odense, au Danemark.
Agé de 27 ans, il continue à photographier sa génération.
