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Polka : Stanley Greene & Edouard Elias : Vies à vif

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La galerie Polka présente « Vies à vif », une exposition qui réunit les photographies de Stanley Greene et Edouard Elias. Deux générations de photographes qui partageaient le même engagement : témoigner de l’histoire en marche. Le premier, mondialement reconnu, est devenu une légende du photojournalisme. Le second a débuté sa carrière à 21 ans, en couvrant la guerre civile en Syrie. Pour rendre hommage à Stanley Greene, cinq ans après sa disparition, Polka a choisi de mettre en regard ses travaux, son approche et sa personnalité avec ceux d’Edouard Elias. A eux deux, ils ont couvert près d’un demi-siècle de crises et de conflits.

Ancien membre du groupe révolutionnaire afro-américain The Black Panthers, Stanley Greene se lance dans la photographie après sa rencontre avec W. Eugene Smith, l’un des pionniers du photojournalisme. Rwanda, Balkans, Irak, Somalie, Cachemire, Syrie, Afghanistan… Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, Stanley Greene est de tous les grands conflits qui agitent la planète.Point d’orgue de son travail: la guerre en Tchétchénie qu’il couvre pendant près de dix ans. Il en tire une série d’images bouleversantes et un ouvrage “Open Wounds” pour lesquels il reçoit, en 2004, le prestigieux prix W. Eugene Smith et un World Press dans la catégorie “Daily Life”. En 2005, il se rend à La Nouvelle-Orléans pour photographier les destructions qui ont suivies le passage de l’ouragan Katrina. Il y retourne ensuite pour documenter la reconstruction , constatant qu’une catastrophe naturelle peut, comme la guerre, ravager la vie de la population, provoquer famine, pillages et ségrégation. Il est l’un des membres fondateurs de l’agence Noor depuis 2007 .

Originaire du Gard, Edouard Elias a vécu dix ans en Egypte avant de revenir en France, en 2009, pour entamer des études de commerce. Vite, il bifurque vers la photographie et entre à l’Ecole de Condé à Nancy, où il développe une fascination pour la photographie de guerre. En 2012, il réalise son premier reportage dans les camps de réfugiés syriens en Turquie, puis en Syrie.Il retourne dans le pays en guerre à l’hiver 2013, avant d’y être retenu otage avec trois autres journalistes français, de juin 2013 à avril 2014. A son retour, Edouard Elias entame un projet au long cours sur la Légion étrangère en Centrafrique, puis en France. Parallèlement, il réalise des reportages sur le viol comme arme de guerre en République démocratique du Congo, les sauvetages de migrants en Méditerranée ou les centres éducatifs fermés de la Protection judiciaire de la jeunesse en France. Edouard Elias travaille aujourd’hui pour la presse nationale et internationale.Depuis plusieurs années, Edouard Elias poursuit un travail à la chambre photographique .Edouard Elias a remporté le Prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik en 2015, et est représenté par la galerie Polka depuis 2019.

 

Stanley Greene & Edouard Elias : Vies à vif
16 septembre — 29 octobre 2022
Galerie Polka
12, rue Saint-Gilles, 75003 Paris
www.polkamagazine.com
www.polkagalerie.com
www.polkafactory.com

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