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PhotoMed’ –Les expositions

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Pour sa première édition, la direction artistique du festival PhotoMed’ est assurée par Jean-Luc Montérosso, Directeur de la Maison Européenne de la Photographie. La programmation commence donc logiquement avec une exposition issue de la collection de la MEP, réunissant les figures les plus emblématiques du paysage de la photographie des années 60 : de Boubat à Izis, en passant par Sabine Weiss, Berengo Gardin ou Jean-Philippe Charbonnier. Chacun illustre à sa manière, sur le thème de la Méditerranée, tout ou une partie de ce « Grand Tour » qu’ont effectué au XIXe siècle quelques-uns de leurs aînés les plus célèbres.

Ensuite est présenté une série d’expositions sur les rives de l’Adriatique avec un portrait de l’Albanie de 1858 à 1950 au travers des clichés des Marubi, une dynastie de photographes albanais. Les archives complètes de la famille Marubi forment un ensemble de 100.000 négatifs, la grande majorité sous forme de plaques de verre. Paysans, guerriers, chefs de clan, femmes voilées… C’est le portrait, comme l’écrit Ismaël Kadaré, d’une « Albanie profonde et insoumise ».
Manca Juvan quant à lui, nous offre un témoignage sur les pauvres en Afghanistan et nous montre des vies dévastées par trente années de conflit dans “Des vies pas ordinaires”. Les photographies de Dusko Miljanic présentées à Photomed ont été prises en janvier 2009 dans le petit village d’Ostros au Monténégro. Miljanic a reçu des pêcheurs locaux, une invitation pour réaliser un reportage sur un événement qui se déroule une fois par an en début d’année et, chaque fois, dans un lieu différent selon les sites de reproduction des poissons. C’est une pêche traditionnelle étroitement surveillée par les autorités locales qui désignent chaque année quelles sont les personnes du village qui y participent. Et pour finir, Stratos Kalafatis dresse le portrait du Mont Athos, un état monastique indépendant. Les premiers moines s’y sont installés avant le IXe siècle. Aujourd’hui plus de deux mille d’entre eux (russes, bulgares, serbes, roumains) s’y sont implantés. Comme l’écrit Stratos Kalafatis « Le Mont Athos est difficile à photographier, parce qu’il a besoin de temps pour se révéler (…) cela fait une année que je visite le Mont Athos régulièrement avec l’intention de proposer ma vision de ce qui change et de ce qui reste intact (…) surtout je photographie ces communautés fermées d’hommes face à la promiscuité de tous ceux qui, avec curiosité, tentent de les approcher».

Coup de projecteur sur les photographes méditerranéennes avec les travaux de Malisa Önel, Carolle Benitah et Ornela Vorpsi. Un travail de mémoire relie ces trois femmes photographes qui, chacune à sa manière, tente d’exorciser les fantômes du passé. Melisa Önel aborde de façon métaphorique la notion de traces avec une série poétique sur l’importance du souvenir. Carolle Benitah, se penche sur son propre passé qu’elle réinterprète en fonction de son vécu et de son présent. Et enfin, Ornela Vorpsi tente, à travers des portraits et des autoportraits, de lever les souvenirs, de susciter chez le modèle une expérience intime.

Expositions personnelles :
– Claude Nori / Le voyage amoureux
– Alain Kantarjian / Sur les traces d’Henri Matisse à Tanger
– Angel Albarran & Anna Cabrera / Ceci n’est pas une cité méditerranéenne
– Philippe Ramette / Exploration rationnelle des fonds sous-marins
– Nicolas Henry
– Pierre-Anthony Allard / Ballade italienne
– Cristiana Thoux / iMarseille
– Jean-Baptiste Sénégas

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