La galerie Polka présente «Carnets de voyage», une exposition de Patrick Swirc mêlant tirages photographiques et carnets intimes. Célèbre portraitiste français, né en 1961, Patrick Swirc expose en 2008 aux Rencontres d’Arles «Lettre à Claire», plaidoyer poignant sur une rupture amoureuse. Deux ans plus tard, il présente «La mère des morts».
En 1991, Patrick Swirc entreprend d’utiliser la photographie pour figer l’image obsédante d’une femme dont il est follement épris.
« Je voulais tellement la garder que je la photographiais tous les jours. Quand elle est partie, je me suis retrouvé seul. Mais au moins il me restait cet objet.» Cet objet est un premier carnet intime.
Depuis, le photographe parcourt le monde, du Maroc au Vietnam, et compose des carnets de voyage qui associent photographies, calligraphies, dessins et collages d’objets. Chaque assemblage conserve la trace d’une rencontre, d’un lieu, qui a permis la photographie. Dans ses carnets, Patrick Swirc inscrit la mémoire de ses instantannés.
Patrick Swirc est un photographe français né à Montbrison en 1961.
Après ses études secondaires, il intègre l’école de photographie de Vevey en Suisse. Réfractaire à la discipline, il s’en évade après deux ans par amour pour une strip-teaseuse qu’il suit jusqu’à Pigalle.
À Paris, il débute comme photographe de plateau à la Société Française de Production. C’est lors de sa rencontre avec Façade, le magazine branché des années Palace, lancé par Alain Benoist, qu’il trouve sa voie en tant que portraitiste et offre ses services à la presse. Il photographie anonymes et célébrités pour les plus grands magazines (Elle, Télérama, Studio…). Scorsese, Clooney, Eastwood, Binoche, Sarkozy, Hollande, tous ont été immortalisés un jour par l’artiste stéphanois.
Également photographe de mode, Patrick Swirc, imprime un style, avec des mises en scène très travaillées qu’il réalise à l’étranger. Il abandonne ainsi son travail de portrait pour se consacrer à sa passion: les voyages.
De la Corée du Nord à la Chine en passant par la Birmanie, il rapporte de ses périples des photographies, des rencontres et des histoires qu’il intègre dans ses ouvrages et notamment dans des carnets de voyage.
En 2008, Patrick Swirc expose «Lettres à Claire» aux Rencontres d’Arles, une suite d’images sous format vidéo, qui retranscrit trois mois durant lesquels l’artiste réalise une photographie quotidienne dans le souhait de reconquérir son amour perdu.
En novembre 2010, il expose «La mère des morts» une série de vanités et natures mortes contemporaines qui a l’objet d’un livre préfacé par Christian Lacroix.
De mai à juin 2012, il fait l’objet d’une exposition intitulée «Les grandes gueules» au Tri Postal à Lille.
Patrick Swirc: Carnets de Voyage
Du 2 mars au 4 mai 2013
Polka Galerie
Cour de Venise
12 rue Saint-Gilles
75003 Paris
France
Mardi-Samedi : 11h-19h30