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La carte blanche Louis Rœderer : un projet en collaboration avec la Bourse du talent

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Depuis sa création en 1998 la Bourse du Talent peut s’enorgueillir d’avoir accompagné et confirmé des vocations. Nombreux sont ses lauréats qui recevront par la suite d’autres distinctions prestigieuses comme le Prix HSBC pour la photographie ou le Prix Picto de la Mode pour ne citer qu’eux. Ce sont des marqueurs importants, tant l’intention première qui anime les organisateurs de la Bourse du Talent est bien de jouer ce rôle de passage de témoin, de médiateur de talents émergents vers de nouveaux horizons artistiques, culturelles et professionnelles.

Lorsque qu’il y un peu plus d’un an la Fondation Louis Roederer a proposé à la Bourse du Talent de collaborer, il s’agissait pour les animateurs du Prix d’une réelle satisfaction quant à l’importance de cette mission de « passeur » au cœur du programme.

L’esprit de la Bourse et de ses talents allait rencontrer celui du champagne Louis Roederer. Une résidence a ainsi été confiée à dix anciens lauréats pour capter l’esprit et le rayonnement singuliers de cette Maison. Destinés en premier lieu à la publication d’un numéro 100% « photographique » de L’Officiel de Louis Roederer, les travaux des dix photographes (et duos d’artistes) ont pris la forme d’autant de cartes blanches révélant librement un trait distinctif de l’univers Roederer. Les propositions des auteurs échapperont pour la plupart à une vision trop attendue du sujet… Chaque photographe s’imprégnant ainsi du lieu et de son identité pour les entremêler avec sa propre histoire et son parcours personnel.

C’est le cas de Laurent Kronental qui choisit d’aborder Roederer sous le prisme du futur, en corrélation avec le questionnement sur notre rapport au temps au cœur de son œuvre actuelle. La rencontre sera aussi l’occasion de croiser une diversité d’approches et de techniques, comme la proposition de Thomas Devaux, dont les images sont fabriquées à partir d’autres photographies et qui cherchera à incarner l’esprit Roederer en une seule et même personne. Et puis d’autres, comme Laura Bonnefous, convoqueront une esthétique plus poétique, mettant en scène des objets et des indices d’où souffle l’essence de Roederer : « Un homme-rosée du matin, une femme-rafle de raisin, des natures mortes : un groupe, des bottes de vignerons, un seau de vendange, des gants de cueillette, etc. J’en ai fait quelque chose qui se situe entre le musée et la galerie de portraits… », dit la photographe.

Il s’agit bien de rencontres stimulantes où se télescopent humour, complicité, partage et passion du savoir bien faire. Michel Janneau, Secrétaire Général de la Fondation Louis Roederer, dit du mécénat qu’il s’agit « d’une jolie façon d’embellir les coïncidences ». C’est bien ce qui se trame dans ce numéro spécial de L’Officiel de Louis Roederer, où se révèlent à part égal des ambiances et des traces qui font l’identité de la Maison Louis Roederer, et le génie, l’audace et l’engagement de ces talents révélés par la Bourse du Talent !

 

www.louis-roederer.com/fr/foundation

www.picto.fr

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