Rechercher un article

Jonk

Preview

Naturalia : Chronique des Ruines Contemporaines – Quand j’étais enfant, j’ai vu un documentaire animalier qui m’a marqué à vie. Il portait sur la fonte des glaces et ses conséquences sur la vie des ours polaires. Je me souviens encore de cet ours qui peinait à nager pour trouver un morceau de banquise. Ça m’a tellement marqué que pendant toute ma jeunesse, à chaque fois que mon père ou ma mère faisait quoi que ce soit qui semblait mauvais pour l’environnement, je leur répétais cette phrase : « Attention, tu tues les ours !! ».

Mon intérêt s’est concentré sur les lieux abandonnés repris par la Nature de par cette conscience écologique qui m’anime depuis mon plus jeune âge. En effet, cette série porte le message que la Nature est plus forte, et que quoi qu’il advienne de l’Homme, Elle sera toujours là.

Par ailleurs, Naturalia : Chronique des Ruines Contemporaines pose une question fondamentale : celle de la place de l’Homme sur Terre et de sa relation avec la Nature. Loin d’être pessimiste, et à une époque où la domination de l’Homme sur la Nature n’a jamais été aussi extrême, elle cherche aussi et surtout à éveiller les consciences.

L’Homme construit, l’Homme abandonne. A chaque fois pour des raisons qui lui sont propres. La Nature n’a que faire de ces raisons. Mais une chose est sûre, quand l’Homme part, Elle revient et Elle reprend tout.

Cette série raconte aussi l’histoire de la progression de la Nature, depuis  son infiltration dans les lieux abandonnés, en passant par le moment où Elle pousse à l’intérieur, jusqu’à leur effondrement. Vient ensuite l’enfouissement et la disparition de toutes traces de l’Homme.

Ainsi, dans sa progression inexorable, Elle commence par infiltrer l’intérieur d’un château croate (1) ou d’une piscine belge (2). Puis, Elle pousse dans l’atrium d’un palais polonais (5) ou un théâtre cubain (6), avant d‘envahir un château monténégrin (8). Ensuite, Elle engloutit la croix d’un monastère belge (9), ou, en prenant plus de Temps, emprisonne deux manoirs taiwanais de ses fortes racines (14&15).

L’étape suivante ? L’écroulement puis l’enfouissement.

Le poète Léo Ferré disait « Avec le Temps va, tout s’en va ». Ainsi, quand la Nature et le Temps reprennent ce que l’Homme abandonne, que restera-t-il de notre civilisation ?

Jonk

Merci de vous connecter ou de créer un compte pour lire la suite et accéder aux autres photos.

Installer notre WebApp sur iPhone
Installer notre WebApp sur Android