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Harry Gruyaert –Moscou

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Le livre, “Moscou” par Harry Gruyaert, a été édité en mars 2010 et fait partie de la collection Portraits de Villes des éditions be-pôles, basée sur le principe suivant : Un photographe, une ville. Une vision unique de chaque ville à travers les yeux d’un artiste.

La collection a été lancée à l’origine par le studio de design graphique be-pôles. “ Le studio be-pôles a vu grandir un peu malgré lui cette petite collection commencée à l’origine pour son plaisir et celui de ses clients. Amateurs de photographie, acheteurs d’oeuvres d’art, nous avions un rapport particulier avec le livre de photographies, mais jamais la commande parfaite. Nous avons alors décidé de produire ce qui nous semblait évident. Des artistes que nous admirions, un sujet “carte blanche” autour d’une ville, et un livre sous sa forme la plus simple de carnet de voyage.” Antoine Ricardou, créateur du studio be-pôles.

Harry Gruyaert est un photographe belge, membre éminent de l’agence Magnum Photos depuis 1981.

C’est un premier voyage au Maroc en 1969 qui va révéler la fascination de Harry Gruyaert pour la lumière et lui faire obtenir le prix Kodak en 1976. Pendant plus de trente ans, il parcourt le monde, de l’Egypte à l’Inde et au Japon. Insatiable voyageur, il conquiert la subtilité de la lumière et la force de la couleur.
Si Verlaine désirait “de la musique avant toute chose”, Harry Gruyaert sublime la couleur avant toute chose.

En 1989, il était allé à Moscou et en avait rapporté une première série de photos.
Vingt ans plus tard, pour les éditions be-pôles, il retourne embrasser ces couleurs et nous offre un regard croisé sur vingt années écoulées.

“Durant mon premier voyage en URSS en 1969, je pensais y rencontrer le communisme et j’y ai trouvé Dostoïevski and Gogol.

En 1989, peu avant la chute du mur de Berlin, j’ai vu une société figée, sclérosée, qui ne savait plus à quel dieu se vouer.
Une gamme de couleurs inconnue, délavée, sourde s’offrait tout d’un coup, à l’image de cet univers entre deux mondes.

En 2009, le choix du capitalisme agressif et de la consommation forcenée s’est imposé ; les publicités tapageuses ont envahi l’espace public. Mais “l’âme russe” domine encore, on ne s’y sent pas beaucoup plus libre.”

© les éditions be-pôlesTM, 2010
6 rue Beaubourg F-75004 Paris

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