La Ville, le Street Art, et Moi…
Des milliers de photos d’œuvres street art existent.
Dès qu’une nouvelle fresque ou un collage original apparaît sur un mur, des photographes professionnels ou amateurs l’immortalisent pour les réseaux sociaux, un article de presse ou dans un livre. Toujours en couleurs.
Car le street art, c’est aussi ce foisonnement de couleurs dans la rue.
Je me passionne pour ce courant artistique depuis une bonne dizaine d’années. Pour moi, cette discipline est complexe et riche, car elle est sociale, culturelle, politique, créative.
Je voyage beaucoup pour réaliser mes reportages photos et en me promenant au hasard des rues, à Barcelone, Paris, ou Belfast, j’ai commencé à photographier les œuvres de ces artistes si particuliers.
Mais avec mon style, sans rien changer à ma façon de photographier les choses qui m’entourent : en noir et blanc.
D’abord, parce qu’il n’y a aucune raison que je m’impose la couleur, et puis aussi parce que mon but n’est pas de faire des photos des œuvres des autres. Non…
Ces photos, sont des images de rues, et dans la rue, de nos jours, il y a du street art.
Cet art fait partie de nos vies, de nos cultures, et je veux montrer ce que notre monde est devenu.
Je ne fais pas une photo d’un collage de Banksy ; je fais une photo de rue où se trouve un collage de Banksy.
Pour moi, ce travail est une triple rencontre entre une ville, l’empreinte que des street artistes y ont laissés, et mon regard photographique.
Dans cette exposition, j’ai voulu montré un panel de ce que l’on peut trouver exclusivement en Europe.
De Banksy sur les murs de Paris à Dmitry Vrubel sur celui de Berlin, 14 villes dans 10 pays sont représentés (France, Angleterre, Pays-Bas, Espagne, Belgique, Suède, Finlande, Danemark, Allemagne, Irlande du Nord), et 19 des meilleurs artistes urbains (Banksy, Smug One, Jef Aerosol, Visual Waste, Roa, Os Gemeos, D-Face, Dmitry Vrubel, Cisco, Klaus Klinger, C215, Iléa, Nils Westergard, Jamie Scanlon JPS, Otto Maja, Zag, Cané…).
Une exposition en lien avec le projet de Geoffroy Boulard d’un parcours Street Art dans les rues du 17eme arrondissement…
Grégory Herpe
Né à Paris en 1969, Grégory Herpe travaille et vit entre la France et les Pays-Bas.
Photojournaliste pour les agences de presse Sopa à Hong-Kong et Polaris à New York, il se dédit avant tout à l’art et a été exposé sur 4 des 5 continents, dans des galeries et des musées: Parlement Européen, États-Unis, Corée du Sud, Inde, Nigeria, France, Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Norvège, Suisse, Espagne, Portugal, Allemagne, Italie, Grèce, etc
Ses photographies font aussi partie des collections privées de plusieurs musées européens et asiatiques, ainsi que de celle de S.A.S le Prince Albert II de Monaco, ou encore de la Fondation Vittorio Emanuele, en Italie.
Primé internationalement (New York, Moscou, Barcelone, etc), il a photographié les gitans du sud de la France, les petites filles
sauvées de la prostitution au Cambodge, les soldats de l’IRA à Belfast, les animaux en voie de disparition en Afrique (gorilles, lions, etc),
les paysages minimalistes en Scandinavie, l’architecture en Azerbaïdjan, les Drag Queens en Europe (Amsterdam, Helsinki, etc).
Mais aussi en tant que portraitiste et photographe de plateau, il a photographié des célébrités du rock et du cinéma comme David Bowie, Gérard Depardieu, Iggy Pop, Deep Purple, Nina Hagen, Jacques Dutronc, Patti Smith, Orelsan, etc.
Il travaille régulièrement avec des ONG pour parler de leurs actions, ainsi que pour des magazines français et britanniques.
Grégory Herpe : De Banksy au mur de Berlin
3 mai – 30 juin 2021
Mairie du 17e arrondissement
16-20 rue des Batignolles
75017 Paris