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Gian Paolo Barbieri : Polaroids et plus

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La galerie ARTS IN PROGRESS de Milan présente l’exposition «Polaroids and more» du photographe de mode Gian Paolo Barbieri, lauréat du Prix Lucie 2018 pour ses réalisations exceptionnelles dans la mode.

Organisée par Giovanni Pelloso, cette exposition spéciale retrace l’utilisation de la photographie instantanée de Gian Paolo Barbieri et comprend plus de 120 photographies Polaroid jamais exposées auparavant et prises au cours des 30 dernières années.

Une première série de portraits et d’études de personnages représente le monde de la mode et ses protagonistes, un travail passionnant et perspicace en coulisse.

Selon Barbieri, la photographie de mode doit refléter une scène, une performance, un théâtre, aussi proches que possible de la réalité.

Il doit canaliser la beauté, la métaphore, la réalité. Au centre de la scène se trouve une femme, souvent animée par une ironie espiègle et irrévérencieuse. Une femme qui est capable de transmettre beaucoup d’ambiguïté et de mystère bouleversant, ce qui lui épargne une réduction misérable.

Sur la photo telle qu’elle est, cette femme n’est pas un mythe. C’est une image «réelle» qui reflète la grande conviction de Barbieri: l’essence réelle de la femme est un secret qui cherche fermement à le rester.

Ce point de vue explique l’admiration de Barbieri pour la beauté éternelle mais toujours changeante de la femme, mais aussi sa conscience de la richesse et de la métamorphose infinie de la personnalité féminine.

Les plans de Barbieri sont magnifiques et magiques, oniriques et ludiques, ironiques et théâtraux. des photos séduisantes. La surface unie de l’image se transforme en «objet séduisant», une invitation passionnante à imaginer et à fantasmer. Tout un territoire plein de mystères, àexplorer et à découvrir.

Les spectateurs peuvent jeter un coup d’œil derrière l’objectif pour voir comment se fait la photographie de mode de Gian Paolo Barbieri, capable de décrire le côté le plus humain de ses sujets, qu’il s’agisse de mannequins emblématiques ou de natifs polynésiens. Un deuxième ensemble d’œuvres est en effet dédié aux peuples autochtones dans leur environnement naturel, à des nus captivants souvent conçus comme des travaux préparatoires, et à des fleurs, la grande passion de l’artiste.

Soixante ans avant les smartphones et Instagram, Gian Paolo Barbieri utilisait son appareil photo Polaroid pour capturer des impressions sur le vif de la vie qu’il pourrait ensuite intégrer à son art.

Beaucoup de ces petites photographies intimes expriment la tendresse et la vulnérabilité, d’autres une endurance et une immédiateté.

Contrairement aux images de haute facture que Barbieri a mises en scène dans le studio et qui sont devenues célèbres, ces images désarmantes sont empreintes de spontanéité et d’invention. Ensemble, ils offrent un aperçu de la belle carrière de l’artiste.

Une autre présentation intéressante est une sélection de nouvelles œuvres inspirées de l’œuvre de William Shakespeare, sur laquelle Barbieri travaille depuis environ trois ans, au quatrième centenaire de sa mort – Barbieri dit: “puiser dans le passé et regarder vers le futur “.

 

Gian Paolo Barbieri: Polaroïds et plus

10 mai – 27 juillet 2019

29 Galerie ARTS EN COURS

Via San Vittore 13, Milan

www.29artsinprogress.com

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