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Frederic Vanwalleghem : le vaudou au Bénin

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Vaudou – S’efforcer de saisir l’insaisissable
La ville de Ouidah, au Bénin, est la capitale spirituelle du vaudou en Afrique de l’ouest. Le vaudou y est une religion nationale. Actuellement, on estime à 50 millions le nombre de ses adeptes dans le monde. Un aspect important de cette religion est la possession spirituelle, à travers laquelle les esprits parlent aux fidèles l’espace d’un court instant pendant les cérémonies. Ce mécanisme de transe est un moyen de soigner et d’obtenir des conseils pour orienter sa vie. Du point de vue occidental, le vaudou est vu comme une religion mystique souvent associée à la magie noire, donnant lieu à beaucoup d’incompréhensions.
J’ai vécu avec la famille ‘Hounongan Zanzan Zinho Kledjé’ qui adhère au culte du fétiche Gambada, ou esprit du serpent, qui sert de base au Damballa, culte bien connu à Haïti.
Dans le vaudou et les traditions voisines de la diaspora africaine, une manière primordiale d’obtenir une expérience spirituelle est d’être possédé par le Lwa, ou esprit. À travers la possession spirituelle, le fidèle et l’esprit ne font plus qu’un. Les pratiquants semblent s’immerger dans une transe hypnotique jusqu’à ce qu’un des esprits commence à posséder un des corps qui sont pris dans la danse.
Particulièrement pendant la possession, l’identité de l’esprit est clairement discernable. Une personne calme et discrète peut devenir flamboyante et démonstrative, dansant avec de grands gestes.
J’ai eu la chance de pouvoir voir et documenter cette expérience intense. Pendant une cérémonie, j’ai pu assister à la transe de deux fidèles. Les nombreux spasmes musculaires incontrôlables, les cris et les regards absents m’ont prouvé que leur état n’avait rien de simulé.

Reportage de Frederic Vanwalleghem

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