Rechercher un article

Franziska Strauss: –Vert

Preview

Une sensation entre la poitrine et l’abdomen. Elle frappe entre les épaules, les épaules entraînent les bras. J’observe mes mains, comment elles bougent autour de moi, mon ventre, la manière dont il veut toucher mon dos. Hanches et mains. Pression sur ma peau. Je suis là. J’essaye de comprendre, de quoi je suis faite. Os, muscles, chair, peau, c’est ce que j’ai appris. Je suis hors du temps. Pour pouvoir me voir de l’extérieur. Cela semble faisable. Je bouge même quand je reste immobile. Qu’est-ce que j’aurais dû ressentir ? Le corps désire-t-il ce que vous lui donnez ou lui donnez-vous ce qu’il désire ? Les pensées deviennent des expériences. Je veux que tout le monde expérimente. L’esprit nous égare. Il doit sentir pour pardonner. Quand je ressens mon être, je ressens tout le monde. Tout est langage. La peau, le mouvement, le toucher. Nous savons. La peur de se reconnaître. La peur de se reconnaître en quelqu’un d’autre. Tomber trop vite pour voir où vous allez atterrir. Ne pas savoir ce que vous allez découvrir. Il n’y a pas de répétition. J’apprendrais toujours. Quoi que je fasse. Je continuerai à penser. Tranquillement. À respirer. Encore, et encore. À m’exposer. Ce sera bien. Ça ne semblera pas avoir d’importance.

Lire la suite du texte de Franziska Strauss, (1984) dans la version anglaise du Journal

Franziska Strauss: Vert
Du 18 janvier au 9 mars 2013
Egbert Baqué Contemporary Art
Fasanenstrasse 37
10719 Berlin
Allemagne
T. +49-30-43.91.08.80
Du mardi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 12h à 18h

Merci de vous connecter ou de créer un compte pour lire la suite et accéder aux autres photos.

Installer notre WebApp sur iPhone
Installer notre WebApp sur Android