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Eugenia Maximova –Kitchen stories

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Je vois la vie comme un patchwork, un assemblage de nombreuses pièces uniques, irrégulières et souvent traversé par des circonstances et des choix. Vous pouvez alors arranger ce qui apparaît comme déplaisant au premier regard en une belle composition. Vous pouvez mixer de beaux éléments pour créer une œuvre. Le rendu final dépend du regard de son créateur.

Mon but est de raconter des histoires. Même si mon travail n’est pas de la fiction pure et s’appuye souvent sur des phénomènes existants, je préfère rester distante d’une approche purement documentaire. Cela me permet d’aller au delà d’une simple collecte de faits et d’analyser librement la nature de l’être humain, de sa propre perception à sa propre identification.

Eugenia Maximova est née à Roussé, en Bulgarie. Elle est diplômée de l’Université de Vienne, en journalisme et en communication. Eugenia a commencé à s’intéresser à la photographie en 2005 après la mort soudaine de sa mère, peintre bulgare de renom.
« Regarder à travers le viseur et presser le déclencheur m’aidait à échapper à l’horrible réalité de sa perte, surmonter le choc et atténuer la douleur. Le temps passant, la photographie est devenue mon moyen de communication préféré ; un nouveau moyen d’expression créative, me permettant d’exprimer ce que je ressentais à la fois sur moi et ma perception du monde. »
Eugénia est désormais inséparable de son Hasseblad 500C qui l’accompagne dans ses voyages autours du monde.

Kitchen stories from the Balkans

La cuisine ne représente pas seulement l’âme et l’esprit d’une maison des Balkans, elle en est aussi le reflet de sa société. La cuisine illustre bien ce « carrefour des cultures » que sont les Balkans. Après un joug Ottoman de 500 ans et 50 d’isolement derrière le rideau de fer, la cuisine est un patrimoine en soi. Dans la plupart des maisons des Balkans, on ne réserve ni temps ni argent à la partie « créative » de la décoration. Beaucoup de jeunes familles sont d’ailleurs contraintes de vivre en location (où le coût du loyer est souvent plus élevé que la moyenne des salaires mensuels) ou entassés comme des sardines dans l’appartement de leurs parents – généralement laids, des bâtiments en béton non rénovés, hérités du communisme. Dans beaucoup de ces habitations, le temps semble s’être arrêté.

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