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Dhaka 2013: Revisited by Pablo Bartholomew

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Qu’est-ce qui rend Chobi Mela aussi unique et important ?

Qu’est-ce qui m’a fait revenir à Chobi Mela, ce festival pionnier pour la photographie en Asie ? C’est la question que je me pose à moi-même maintenant que je suis ici à Dhaka, en train de mettre au point à la fois ma propre exposition et celle de mon père. Évidemment, c’est toujours une bonne occasion de montrer mon travail et de prendre part à des discussions qui peuvent déboucher sur des débats intéressants. Mais cela vient aussi du fait que ma participation précédente avait pris une tournure très importante pour moi, et c’est quelque chose que je voudrais partager avec vous.

La dernière fois que j’étais venu ici, c’était il y a 6 ans, durant le Chobi Mela IV. Il y eut une soirée en particulier pendant les sessions de discussions, je devais présenter mon travail et en débattre. Ce soir-là, les participants engagés étaient tous merveilleux et la qualité des présentations qui ont suivi et des dialogues qui se sont instaurés en ont fait un événement très spécial pour moi. Cela nous a tous gonflés à bloc, nous avons ressenti une montée d’adrénaline et je me rappelle que je n’ai pas pu dormir longtemps après que tout le monde soit rentré se coucher, cette nuit-là.

À un niveau personnel, cette soirée a été un moment important qui s’est gravé dans ma mémoire. Après ma présentation, qui portait sur la durée et les détails de ma carrière de photojournaliste, une session de questions a débuté. Quand on m’a demandé ce que je faisais actuellement, j’ai allumé mon ordinateur, et j’ai montré des photos de mes archives datant d’avant le moment où j’étais devenu photojournaliste. En choisissant des dossiers au hasard et en présentant des images que je n’avais pas sélectionnées. Ces archives de plus de 15000 photos couvraient une période allant de mon adolescence à mes vingt-cinq ans, et il y avait quelque chose dans le fait de ne pas être préparé et de montrer des scans noir et blanc à l’état brut, non retravaillés, avec des marques de poussière et des griffures, qui en a fait une expérience cathartique. Pour la première fois j’étais capable de partager avec un public un travail que je n’avais jusque-là considéré que dans le secret. Cherchant toujours à savoir ce que j’allais pouvoir en faire.

Pablo Bartholomew
22 janvier 2013, Dhaka

Vous pouvez lire l’article dans son intégralité, dans la version anglaise du Journal.

Chobi Mela – International Festival of Photography
Du 25 janvier au 7 février 2013
House 58, Road 15A (New),
Dhanmondi, Dhaka 1209
Bangladesh

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