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Deidi von Schaewen, Femmes peintres du Hazaribagh

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Une tradition multi-millénaire, qui remonte à l’âge rupestre, est en train de s’éteindre peu à peu, dans l’indifférence générale. Celle des murs peints par les femmes des tribus du Hazaribagh, une région du Nord-Est de l’Inde dont le nom signifie « mille jardins ».

Inlassablement, moussons après moussons, les femmes repeignent les murs des maisons des villages, à partir de pigments naturels, longuement travaillés avant d’être appliqués. Les scènes colorées sont élaborées pour les fêtes d’après la moisson (le style Sohrai). Celles en noir et blanc sont réservées aux mariages (le style Khovar).

L’extension des mines d’or et de charbon crée une véritable catastrophe écologique, menace le territoire des villages et les zones de ravitaillement, ainsi que les nouveaux modes de construction des maisons avec l’utilisation du parpaing et de la brique à la place de la terre. Il est de plus en plus difficile pour les habitants d’obtenir de quoi assurer leur subsistance et de perpétrer cette tradition ancestrale.

En 2009, la photographe Deidi von Schaewen découvre ces maisons peintes et rencontre alors Bulu Imam, le défenseur de ces femmes et de leur civilisation en Inde. Après son deuxième voyage en 2014, elle s’aperçoit que plus de la moitié des peintures ont disparu, elle décide alors d’apporter son aide en créant l’association « Femmes du Hazaribagh ». Les fonds recueillis ont pour objectif de permettre à ces femmes artistes de relancer et poursuivre la tradition des maisons peintes par l’achat des pigments, des matériaux et par leur rémunération.

Deidi von Schaewen, Femmes peintres du Hazaribagh
Jusqu’au 27 novembre 2016
ENSA Paris-Malaquais, Espace Callot
1 rue Jacques Callot
75006 Paris
France

www.paris-malaquais.archi.fr

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