Dans le parcours incertain vers les Etats-Unis, les migrants de l’Amérique centrale ont l’option de se loger dans les pensions ou les maisons de de migrants qui existent en Arriaga Chiapas et Ixtepec Oaxaca, à la frontière sud du Mexique. Elles leur fournissent logement, alimentation, vêtement, attention médicale, aide spirituelle et information sur les risques encourus au moment de l’introduction de manière illégale ou sans papiers au Mexique et aux Etats-Unis. La solidarité et la coexistence dans ces lieux est toujours brève dans l’attente du chemin de fer de charge (la bête) qui passe par cette zone pour continuer son parcours devant la marginalisation sociale, l’abus d’autorité et le danger de l’amputation ; quelques fois le rapatriement à son lieu d’origine et avec de la chance pour arriver à la frontière suivante.
Daniel Orlando Lara
De nationalité mexicaine, J’ai commencé la photographie avec le polaroïd de ma mère. Quelques années plus tard je suis devenu passionné de la photographie noir et blanc ; le quotidien et la nostalgie ont été mes premiers sujets dans ma ville d’origine. Après avoir étudié au Centro de Arte Fotografico Saul Serrano au Mexique pendant deux ans, j’ai été étudiant résident a l’ENSP d’Arles en 2007 et reçu une bourse au Seminario de Fotografía Contemporánea 2010 Centro de la Imagen et Centro de las Artes de San Agustin Oaxaca. Je suis ouvert à l’expérimentation de diverses techniques de l’image et d’expression plastique.
Le projet Migrantes Frontera sur, a été réalisé avec le soutien de BACAANDA Arte Contemporáneo en 2008. Oaxaca México.
Portfolio week-end sélectionné par W.M Hunt
