The Acute Schizophrenia Paranoia Blues (Oh there ain’t no cure for acute schizophrenia disease)
À première vue, ce projet autobiographique – que j’ai intitulé selon une chanson des Kinks « The Acute Schizophrenia Paranoia Blues (Oh there ain’t no cure for acute schizophrenia disease) » – semble être une série drôle, mais il s’agit en fait d’un essai introspectif sérieux. Ron Padgett, le grand poète american (et ami) qui a vu une partie de ces images à bien saisit aussi leurs côté triste.
Se mettre en scène, ce n’est pas un concept nouveau, mais pas comme les autres photographes – la liste est longue – qui utilises des décors sophistiqués et les grands moyens, j’ai choisi d’utiliser des images trouvées sur internet (et qui, métaphoriquement, ont quelque chose avec ma vie) pour m’incruster dedans. Un jour, j’ai montré ces images à un psychiatre qui a son cabinet dans l’immeuble où j’habite et je lui ai demandé s’il pouvait en tirer des conclusions. Il y eut un long silence, après quoi il répondit : « Je pense qu’il vaut mieux ne pas savoir, mais si vous voulez vraiment savoir, je peux vous consulter, comme un service entre voisins. »
Dan Hayon
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