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Claudine Maugendre et Aurelien Valette

Pour sa septième édition, la Nuit de l’Année quitte les rues d’Arles et investit les arènes. Les productions de magazines, agences et collectifs de photographes sont projetés sur plusieurs écrans. Sont présents :

AFP, Argos, Arte, Contour by Getty, Contrasto, Elle, Express Style, GQ, Hans Lucas, Bar Floréal, Le Monde Mag, Libération, LuzPhoto, Maison de l’Europe en Géorgie, Modds’, Myop, Neus, Noor, Ostkreuz, Palm Springs Festival, Panos, Photographie.com, Picture Tank, PhotoPhomPenh Festival, Private, Prospekt, Reuters, prix SFR Jeunes Talents, Signatures, Stiletto, Temps Machine, Tendance Floue, VII, Voxpop, VU’, World Press Photo

Nous avons rencontré Claudine Maugendre, directrice artistique. Claudine Maugendre est une figure emblématique de la photographie depuis 40 ans, elle a été la gardienne du temple photographique à Actuel. Elle s’occupe depuis le début, avec Aurélien Valette, son alter ego du Festival de la Nuit de l’Année à Arles, elle est passionnée, provocatrice, insupportable, incontrôlable, elle parle de son bébé, la Nuit de ce soir qui se déroulera aux Arènes.

Comment les Nuits de l’Année ont commencé ?
Il y a 7 ans, François Hébel m’a contactée pour me demander d’assurer la direction artistique des Nuits de l’année. L’idée était d’animer le quartier de la Roquette et d’offrir des projections gratuites.

L’idée de départ n’existe plus cette année puisque les projections sont dans les Arènes et elles sont payantes ?
En même temps, moi j’aime bien le changement. Et puis, ça animera les arènes, sans oublier que l’entrée est gratuite pour les arlésiens. Les écrans pourront être vus de l’extérieur, les promeneurs verront les projections à l’envers. Dans le centre des arènes, nous avons prévu un bar et un dance floor, avec un pic à 1h du matin. L’espace sera ouvert jusqu’à 3h du matin.

La Nuit de l’année fête sa 7e édition, quels sont vos coups de cœur et vos coups de gueule?
La presse, ce sont les plus chiants, mais il y a des magazines que j’adore, GQ par exemple, il me fallait un magazine de mec, c’est drôle et c’est classe. Après, Reuters, ils sont parfaits. Sinon, les chiffons ce n’est pas trop mon truc, mais j’aime beaucoup Stiletto. Ils ont tout compris, ils mélangent les sujets « gay », léger, c’est dans l’air du temps. J’ai découvert aussi de jeunes collectifs formidables comme Private.

Comment sélectionnez-vous les sujets ?
On évite d’avoir des répétitions, l’année dernière par exemple on avait deux cancers du sein ou une autre année, on avait plusieurs anorexiques. Là, on tranche.

La Nuit de l’Année voyage en dehors d’Arles ? Vous pouvez tout montrer partout ?
Non, par exemple, au Cambodge, on évite les nus et de manière générale, à l’étranger, on évite les sujets avec beaucoup de textes. Mais on conserve le concept des Nuits de l’année : mettre la photo dans la rue.

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