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Arles 2013: –Robin Hammond

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Lauréat 2011 de la troisième édition du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme, Robin Hammond a choisi d’illustrer la crise humanitaire qui touche le Zimbabwe, aujourd’hui plongé dans le chaos et la misère. Il a séjourné dans ce pays de décembre à mai 2012, dans des conditions d’une extrême difficulté et au péril de sa propre vie, et a réalisé un reportage intitulé Your wounds will be named silence.

Cet état des lieux du Zimbabwe après trente ans de dictature, est porté par la conviction que les Zimbabwéens doivent avoir une voix en dehors de leur pays. Construit en quatre parties complémentaires, qui sont aussi quatre visions photographiques distinctes, le récit rigoureux de Robin Hammond constitue un panorama exhaustif et sensible de l’histoire récente d’un pays où les journalistes et photographes ne sont pas les bienvenus. Moments, portraits, détails, s’articulent dans l’affirmation d’une volonté documentaire servie par une attention permanente à la forme juste mais sans effet, à la lumière qui, précise, révèle l’organisation des couleurs sans jamais les transformer en simple décor. L’exposition, implacable, se referme sur elle-même et enserre une remarquable série de portraits bouleversants. Aux limites de l’inacceptable de ce que dénoncent ces images qui savent toujours éviter le spectacle.

Robin Hammond, âgé de 37 ans, est un photojournaliste free lance originaire de Nouvelle Zélande et membre de l’agence Panos depuis 2007. Lauréat de quatre Prix du reportage humanitaire d’Amnesty International, il a eu l’occasion de se rendre dans plus de 50 pays depuis le début de sa carrière, et réside actuellement à Paris.

Robin Hammond
Du lundi 1er juillet au 22 septembre 2013
Magasin Électrique
13200 Arles
France
De 10h à 19h
8 €

Le livre Zimbabwe accompagne l’exposition 
28 x 22,1 cm, 166 pages, 35 €
Coédition Fondation Carmignac Gestion
édition bilingue-français anglais

C’est aussi l’occasion d’annoncer le nouveau lauréat du Prix Carmignac Gestion du photojournalisme : l’italien Davide Monteleone, dont le nom n’avait pas été communiqué pour assurer sa sécurité avant qu’il rentre Tchétchénie d’où il rapporte un moisson d’images en noir et blanc, étranges, douces et ancrées dans le quotidien, énigmatiques et comme mal à l’aise dans leur relation au temps.

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