Deux questions posées à Maja Hoffmann, présidente de la Fondation Luma.
Pourquoi sponsorisez-vous le festival d’Arles ?
Je soutiens les Rencontres d’Arles depuis plus de dix ans à la fois par attachement pour la ville d’Arles et la Camargues, où j’ai grandi, et pour le soutien et la promotion de la création. Le soutien apporté au festival est à la fois institutionnel en aidant par exemple à élargir sa renommée internationale, mais aussi centré sur de programmes spécifiques comme par exemple le Prix Découvertes dont la Fondation LUMA est le partenaire exclusif depuis 2002. Pour cette édition des Rencontres, la fondation apporte son soutien à travers la coproduction de l’exposition Neue Welt (Monde nouveau) de Wolfgang Tillmans, présentée dans la Grande halle des Ateliers et qui comprend des œuvres spécialement produite pour cette exposition. Cela fait plus de dix ans qu’une monographie d’une telle ampleur sur l’œuvre de Tillmans n’a pas été présentée en France.
Qu’est-ce que pour vous, le mécénat photographique ?
Je n’ai pas cette approche par discipline de la création. En tant que fondation privée, je soutiens les projets que je choisis, indépendamment du médium utilisé par l’artiste. Cette approche, plus active, nécessite une implication plus marquée et un accompagnement de l’artiste dans son processus de création et de production.