Deux questions posées à Jordane de Tyssandier d’Escous, Chef du Service Communication Corporate BMW France.
Pourquoi sponsorisez-vous le festival d’Arles ?
BMW soutient depuis quarante ans la création contemporaine, depuis dix ans la photographie et pour la quatrième année les Rencontres d’Arles. Soutenir ce festival historique de l’art photographique s’inscrit ainsi dans la droite ligne des engagements culturels du Groupe, dont l’objectif premier a toujours été d’accompagner et de valoriser la création artistique, et ce dans le profond respect de sa liberté. Nous souhaitons que notre accompagnement permette aux Rencontres d’aller encore plus loin dans leur démarche et de valoriser leurs choix artistiques dans des conditions que nous espérons plus confortables que si nous n’étions pas là !
Cette action s’inscrit au demeurant dans la politique menée par BMW France depuis 2003, qui se manifeste par les partenariats avec le musée Nicéphore Niépce de Chalon sur Saône, où se tient notre Résidence, et Paris Photo. Les trois piliers de notre engagement aux côtés de la photographie permettent ainsi de proposer au lauréat de la Résidence de réaliser un travail de fond avec l’aide du musée et de son magnifique laboratoire, puis d’avoir l’opportunité de le présenter sous la forme d’une exposition (que vous pouvez découvrir Salle Henri Comte cet été en Arles puis à Paris Photo en novembre prochain) et d’un ouvrage édité aux Editions Trocadéro. Nous nous engageons ainsi à offrir à l’artiste un espace de réflexion, accompagné d’une plate-forme de production et de présentation de son travail au grand public.
Qu’est ce que pour vous, le sponsorship photographique ?
Je crois que la question est avant tout que le partenariat privé puisse compléter les investissements publics pour permettre à la pratique photographique de continuer à se développer, à se réfléchir et à investir de nouvelles voies. Les entreprises qui choisissent d’accompagner institutions et artistes dans leur développement participent ainsi activement de cette évolution. Pour BMW, l’objectif était de mettre en perspective les fondamentaux de l’entreprise et ceux de la photographie : humanité, esthétique et technique. Les trois nous apparaissant en effet comme intrinsèquement liées, l’une ne pouvant dans aucune des « disciplines », qu’elle soit automobile ou photographique, exister sans les deux autres. Dans cette démarche, il nous apparaît comme primordial que l’entreprise laisse l’artiste ou l’institution libre de ses choix créatifs et artistiques. Nous croyons sincèrement que seule une parfaite liberté de création permet d’avancer et d’innover, et ceci encore une fois tant dans la pratique photographique que dans notre centre de recherche et développement !