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Arles 2012 : Alessandra d’Urso par Molly Benn

Alessandra D’Urso s’est affiché dans tout Arles afin de promouvoir l’exposition de ses œuvres place Patrat. À quelques heures de son décrochage, elle nous raconte son projet.

« L’impertinence De L’impermanence ».

« Les vanités sont une source d’inspiration intemporelle pour les artistes, elles m’ont toujours fascinée. J’ai pris la première photo l’année dernière, c’est un travail en évolution, je recherche constamment d’autres éléments à faire intervenir. Le papillon est un classique des vanités, je l’ai exploité malgré la phobie que j’en ai. C’est une question d’esthétique et de sens, le papillon incarne parfaitement la légèreté et ce qui n’est pas permanent» ce que j’appelle «impermanence».
Pourquoi regretter le passé alors qu’il n’est plus ?
Pourquoi angoisser sur un futur qui n’existe pas encore ?
Ce n’est pas réel, c’est cela le concept de l’impermanence, nous
sommes tous impermanents. Une fois que l’on a compris, on est
libéré, on peut vraiment vivre. Photographier des vanités,
c’est intégrer cette idée et essayer de la transmettre.
La présence du crâne n’est pas un parti pris rock and roll elle exprime la méditation. Lorsqu’on médite, on est dans le présent, on parvient â saisir la pensée, à avoir conscience de l’instant. «To be or not to be » on accepte la mort, on peut exister, sans quoi on est esclave» on essaie d’arrêter le temps, on lutte contre l’inévitable. «Mémento mori », « souviens-toi que tu mourras », nous allons tous être de la poussière. Cela replace le niveau du réel et de l’irréel.»

Alessandra d’Urso

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