S’éloignant des temps modernes, les images de générations de famille, qui sont reprises et ravivées par nos souvenirs, changent et rechangent. Parfois, leurs lignes sont effacées, mais laissant apparaitre d’autres lignes sur une surface, en fonction de la mémoire et à qui elle s’adresse – que ce soit pour soi ou quelqu’un d’autre. Et elle oblige à corriger les portraits de nos parents, encore et encore. Les idées que nous avions alors se brisent, se décoller, se multiplient, nous condamnant à la circulation des rappels.
Je m’appelle Anastasia Bogomolova. Née en 1985 à Kustanai au Kazakhstan, j’ai déménagé en Russie en 1997. J’ai travaillé en tant que journaliste et rédactrice pendant quelques année avant de me mettre à la photographie.
Vous pouvez lire le texte dans son intégralité, dans la version anglaise du Journal.
Portfolio week-end sélectionné par Diane Dufour
