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Alon Zakaim Fine Art : Maryam Eisler : If Only These Walls Could Talk

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Alon Zakaim Fine Art présente une exposition personnelle ‘If Only These Walls Could Talk’ (Si seulement ces murs pouvaient parler) – un nouveau corpus d’œuvres de l’artiste perse basée à Londres Maryam Eisler, photographié au légendaire Hôtel Nord-Pinus à Arles.

Photographié dans la légendaire hôtellerie au milieu de la présence fantomatique de Picasso, Cocteau, Callas, Chaplin, Hemingway et Van Gogh, le travail d’Eisler explore les tensions masculines et féminines que la ville a vues et vécues au fil des siècles.

Pendant son séjour à l’hôtel en 2021 entre les confinements, Eisler a été attirée en particulier par la Suite 10 – le lieu du tournage emblématique de Vogue de 1973 d’Helmut Newton avec Charlotte Rampling. Pas dans la réplication ou l’imitation, mais plutôt pour explorer et développer le sujet de « La Femme » dans le présent, Eisler continue dans sa nouvelle série à poursuivre les définitions des différentes facettes du « Sublime Féminin » – une exploration cohérente de l’artiste de la sensualité et le regard féminin.

À travers son objectif et dans d’innombrables œuvres, « The Sublime Feminine » a été un protagoniste constant dans l’œuvre d’Eisler ; des Catskills à l’Ouest américain, de Carmel au Mexique, de l’Islande à Capri, et maintenant, Arles. À l’Hôtel Nord-Pinus, Eisler revient à la photographie en noir et blanc pour explorer ses muses, lui permettant de distiller des figures dans des formes abstraites mais émotives, ou ce qu’elle appelle «l’architecture du corps». Ses protagonistes sont maintenant assises nonchalamment devant un festin de coquillages et d’oursins, fument des cigares en posant dans un magasin de vins et s’étalent sans vergogne sur des lits de fer forgé. Quatre photographies montrent le matador maintenant attiré hors de son arène par les deux mêmes femmes en robes de soirée élégantes.

On y voit la beauté mythique capturée à travers le prisme de la richesse historique du Nord-Pinus dans une danse magique entre ombre et lumière. La forme féminine est à la fois reprise dans la ferronnerie ondulée et contrastée avec les carreaux de sol géométriques et les cadres verticaux. Sensuelles mais fortes, séduisantes mais inaccessibles, ces femmes projettent l’idée d’une féminité sans compromis et d’une beauté vibrante.

La suite 10 de l’Hôtel Nord-Pinus était aussi l’endroit où des toreros célèbres, comme Luis Miguel Dominguín, saluaient leurs foules en adoration depuis les balustrades du balcon, et cette série rend également hommage à un sport qui a captivé des générations d’artistes, de poètes et de écrivains, dont Piccasso, dont la passion de toute une vie pour les taureaux est bien documentée dans son travail.

De toutes les œuvres de la série « Si seulement ces murs pouvaient parler », trois se déroulent dans l’arène ; couleur dominante, le rouge est symbolique à plusieurs niveaux, comme évocation de la passion et du danger. Le matador est fort en tant que force masculine ; cependant, à la place du taureau, les muses féminines d’Eisler sont de retour, pleines d’entrain, belles et complètement sans vergogne quant à leur passion, leur sensualité et leur force.

La publication d’accompagnement « Si seulement ces murs pouvaient parler », qui comprend une préface de Brandei Estes, directeur de Sotheby’s, responsable des photographies, EMEA, sera disponible pour coïncider avec l’exposition.

 

If Only These Walls Could Talk
2-24 novembre 2022
Alon Zakaim Fine Art
27 Cork Street, Londres W1S 3NG
1-24 novembre 2022
https://alonzakaim.com/

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