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Visa résiste à la malédiction du Coronavirus

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C’est la formidable nouvelle du jour ! Ce mail de Jean Francois Camp que l’on vient de recevoir !

S’il ne reste qu’un festival présent cette année en France, ce ne pouvait être que celui-là : VISA POUR L’IMAGE.

Après avoir témoigné pendant plus de 30 ans des guerres et des conflits qui ravagent le monde, le Festival International du Photojournalisme de Perpignan sera, début septembre, LE rendez-vous des photographes et de tous les défenseurs de la liberté d’information.

Hier après-midi par le biais d’une vidéo-conférence, le président de l’association « Visa pour l’Image », Renaud Donnedieu de Vabres, en présence du maire de Perpignan Jean-Marc Pujol, de Jean-François Leroy, directeur du festival, de Marion Hislen, déléguée à la photographie au Ministère de la culture, du président de la Chambre de commerce, des représentants de la Drac, de la Région, du Département et du Conseil d’Administration, tous les acteurs de cet événement ont pris la décision historique de maintenir son ouverture. Une vingtaine d’exposition seront présentées au couvent de Minimes, respectant bien sûr les nouvelles règles de sécurité en vigueur. Mais la grande originalité revient à Jean-François Leroy, qui proposera une retransmission quotidienne on line des soirées de projection – celles-ci ne pouvant pas se tenir au Campo Santo. Cette diffusion qui touchera un public considérable, au-delà de nos frontières, pourrait à terme transformer considérablement le fonctionnement du festival et notre façon d’appréhender l’image comme témoignage des réalités. Espérons que cette évolution technologique englobera toutes les formes de création,  vidéos et web-documentaires, et qu’ainsi résonnent plus largement les enjeux du photojournalisme actuel !

Jean François Camp

 

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