Sang afrikaner : la génération née libre
Ilvy Njiokiktjien / Prix Canon de la Femme Photojournaliste 2011 décerné par l’Association des Femmes Journalistes et soutenu par Le Figaro Magazine
Un groupe d’extrême droite apprend à de jeunes Sud-Africains blancs à rejeter la vision d’une nation arc-en-ciel multiculturelle défendue par Nelson Mandela. Ces jeunes, nés après l’apartheid, font partie de la « génération née libre ». Le Kommandokorps, un groupuscule extrémiste dirigé par un ancien commandant de l’apartheid, Franz Jooste, organise des camps de vacances pour adolescents afrikaners. Jooste leur enseigne l’art de l’autodéfense. Il leur assène que les Sud-Africains noirs sont leurs ennemis, qu’ils sont avant tout des Afrikaners et les appelle à renier leur identité sud-africaine. En l’espace de seulement neuf jours, ces jeunes qui auraient pu un jour croire en l’unité sud-africaine se sont transformés en hommes endurcis aux idées racistes.
Ilvy Njiokiktjien
lvy Njiokiktjien est née en 1984 à Utrecht, aux Pays-Bas. Après avoir terminé son lycée, elle a traversé l’océan pour étudier pendant un an à l’université du Dakota du sud.
Elle retourne ensuite dans son pays natal pour étudier le journalisme à Utrecht. Ivy obtient son diplôme en 2006 et commence à travailler comme écrivain et photographe.
En 2007, elle part pour Johannesburg, en Afrique du Sud, pour travailler pour le quotidien The Star.
En 2011, Njiokiktjien gagne le prix Canon AFJ de la meilleure photojournaliste. Son travail sur les adolescents en Afrique du Sud sera présenté à Visa pour l’Image cette année. En 2012, Njiokiktjien gagne le deuxième prix au World Press Photo dans la catégorie Contemporary Issues (Problèmes contemporains) avec l’image d’un sergent pointant son arme vers un enfant dans un camp d’extrême-droite des Kommandokorps en Afrique du Sud.
Sang afrikaner : la génération née libre – Ilvy Njiokiktjien
Du 1er au 21 septembre 2012
Couvent des Minimes
Rue François Rabelais
66000 Perpignan – France