L’exposition « La banquise sens dessus dessous », présentée dans le cadre de la saison L’Été polaire, à partir du 23 juin 2021 (date symbolique du soixantième anniversaire du Traité sur l’Antarctique) et jusqu’au 10 octobre, sur les parvis ou façades des Hôtels de Ville de 26 villes partout en France (Hexagone et Outre Mer).
En Arctique, sur la banquise, Vincent Munier met en lumière des espèces animales menacées, en Antarctique, sous l’océan, Laurent Ballesta illustre le monde sous-marin avec un regard naturaliste et artistique :
deux mondes, deux visions offertes au regardeur, sous une bipolarité magnétique : océan-continent, diversité-unité, abondance-rareté, proie-prédateur, vitesse-lenteur, élégance-sobriété, multicolore-monochrome, pôle Nord-pôle Sud…
Mise sous tension par cette dualité complémentaire, l’exposition présentée en même temps partout en France, sous le commissariat d’Ashok Adicéam, réunira au total 52 images mêlant émerveillements et inquiétudes, et invitant à s’interroger sur le devenir de ces écosystèmes du bout du monde, et plus largement de notre planète.
Alors que la planète se réchauffe inexorablement, que la banquise, le pergélisol, les glaciers et les calottes glaciaires fondent dramatiquement et que le niveau des océans ne cesse de monter, notre fascination pour les pôles, au nord comme au sud, ne cesse de grandir. Notre inquiétude également, car l’Arctique, l’Antarctique et le Subantarctique sonnent l’alerte climatique.
Depuis le 23 juin, 26 villes de France accueillent les photographies très grand format de Laurent BALLESTA et Vincent MUNIER. Cette exposition manifeste, sous le commissariat d’Ashok Adicéam, est organisée dans le cadre de la saison culturelle « 2021, l’été polaire », initiée par le Fonds de dotation Paul-Émile Victor, et célèbre le 60e anniversaire du Traité sur l’Antarctique.
Au travers de leurs regards croisés, la dualité des banquises arctique et antarctique se révèle : désertique ou surpeuplée, harmonieuse ou désordonnée, silencieuse ou assourdissante. Vincent MUNIER sur la glace et Laurent BALLESTA sous la surface illustrent de façon complémentaire ces écosystèmes du bout du monde, en soulignant les liens sociaux qui caractérisent les animaux du dessus et en dévoilant, en dessous, la faune maritime et des jardins profonds luxuriants où personne n’a jamais plongé auparavant.
52 photographies différentes sont produites à l’échelle nationale sur de très grands formats, à raison de deux œuvres exposées dans chaque « ville polaire » participante. Ces photographies transmettent autant les émerveillements que les inquiétudes des artistes face aux perturbations qu’ils constatent.
Vincent Munier – Laurent Ballesta : La banquise sans dessus dessous
Sous le commissariat d’Ashok Adicéam
23 juin – 10 octobre 2021