Lancée en mars 2021, la plateforme en ligne The Darkroom Rumour permet de visionner un riche panel de films sur la photographie.
« L’idée était de pouvoir proposer aux amoureux de photographie et d’image un lieu où ils puissent retrouver ces films qu’on n’arrive pas à voir ailleurs. » C’est en ces termes que Thomas Goupille, à l’origine de The Darkroom Rumour, présente son projet. Avec une offre éclectique et des prix attractifs, sa plateforme est la réponse au manque cruel de visibilité du huitième art sur les chaines nationales.
C’est ce défaut d’intérêt de la télévision et du CNC pour la photographie qui pousse Thomas Goupille, il y a maintenant dix ans, à « arrêter de demander la permission » pour commencer à produire et réaliser ces films par ses propres moyens. Entouré d’une belle équipe, il a pu constituer un catalogue d’une certaine envergure, rendu disponible au public plus facilement grâce à la récente démocratisation des plateformes en ligne.
Outre ses créations originales, The Darkroom Rumour diffuse des films de références issus de productions extérieures et de toutes époques, offrant une programmation large et pointue, composée de différentes catégories : Focus, Thématiques, Cartes Blanches, Personnalités et des articles pour approfondir. Chaque film est accompagné d’une courte présentation et d’une liste des thèmes qui y sont abordés, ainsi que des mots-clés offrant la possibilité d’accéder à certains films selon les centres d’intérêt de chacun, et, surtout, de se permettre quelques surprises et découvertes.
Une partie du catalogue est dédiée aux documentaires sur des photographes, les grands noms, tels que Robert Frank, Jane Evelyn Atwood, Dolorès Marat ou Saul Leiter, comme les plus jeunes, Sara Imloul par exemple. Une sélection de films photographiques est également proposée, la série documentaire de Maxime Riché sur les méga-feux en Californie (Paradise, 2021) ou encore le témoignage sur les dommages collatéraux de l’emprisonnement de Valérie Winkler (Peines, 1991).
Dans l’idée d’« inspirer les utilisateurs en montrant toute la richesse et les possibilités du monde photographique », la plateforme propose aussi un série de films sur les différentes techniques photographiques, tel que le cliché-verre ou le chimigramme, ainsi que sur les métiers qui entourent celui de photographe, comme ceux d’encadreur et de tireur. Ces focus rencontrent un grand succès : « le public est friand de ce genre de sujet, d’en apprendre plus sur la photographie et ses coulisses. »
Constituant la seule plateforme audiovisuelle dédiée à la photographie, The Darkroom Rumour, dont l’intégralité du contenu est disponible en français et en anglais, attire un public très international. Son succès n’est plus à prouver : après la semaine d’essai, 90% des utilisateurs restent abonnés !
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