La galerie Catherine et André Hug présente dans son espace une sélection de photographies de Stefanie Schneider. Pour ses séries photographiques Stefanie Schneider utilise exclusivement du matériel Polaroid périmé, dont les substances chimiques réagissent de manière aléatoire, provoquant des aberrations chromatiques, des trous et des halos, qui se posent sur les motifs arrangés avec soin comme une seconde réalité. A l’aide du Polaroid, parfaitement adaptée aux instantanés, Stefanie Schneider donne à ses images de magnifiques effets picturaux, obtient des flous et met en scène le hasard. Stefanie Schneider peint avec ses films Polaroid.
Elle évoque l’ambivalence entre imagination et interprétation, fiction et réalité, et laisse au spectateur le soin de fabriquer sa propre image, de se situer dans un espace réel ou surréel. Le motif du désert alimente la dichotomie entre l’imagination et la réalité, en rupture constante avec la notion de repère fiable et les personnages évoluent dans un monde perdu…
Jusqu’au 30 juillet
Galerie Catherine et André Hug
40, rue de Seine
75006 Paris
