Vocabulaire plastique portant le rêve de soi par delà la matière noire du cauchemar, réinventant la peinture et traversant l’obsession dans une quête de mouvements et, de danses, de sensualités avérées et de jouissances nocturnes.
Entre le silence des ombres et le rêve du grand soir, partagé et populaire, se trouve la muse tactile du temps de l’intimité, de la violence exorcisée dans un rituel païen fait de sortilèges et d’étoiles, l’ombre de l’âme se défait des prisons mentales quand surgit dans le mouvement la beauté radiante des formes, seins, pubis, ventre, jambes, dos courbé et nu, (non plus objet détesté du voir, mais sujet de lui même, aimé, fêté, paroxystique) et l’accroissement du temps par la conjugaison des yeux qui voyagent de la peau aux perles de la peau…
…. et dans ce ballet à la fois beau et étrange, le visage se libère et se charge, orages, centaures, scènes primitives, il semble qu’un oracle ait parlé juste et vrai des mots anciens revenus d’avant la mort, fontaine obscure de l’inénarrable nuit aux étoiles percées et à la haute prédominance faite de dates et d’huile….quand la pulsation du temps se réfugie au coeur de la blessure et que le monde boit à sa source…
la blessure est alors un chant. »
Safaa Mazirh – Didascalias del Movimiento
1er au 30 juin
REPLIKA TEATRO
Calle Explanada, 14
MADRID
Safaa Mazirh est représentée par la galerie 127 de Marrakech.