El rostro de la ciudad / Le visage de la ville
Osoria nous raconte qu’il est né dans la petite ville de Contramaestre, dans l’est de Cuba : “Je viens d’une famille modeste, où la majorité d’entre eux et les Cubains percevaient le Chili comme un pays très civilisé avec des gens riches, sophistiqués et nobles, ce qui en fait l’un des cinq meilleurs pays d’émigration. Je ne pourrais jamais imaginer être dans ce pays, encore moins y vivre et travailler. C’était un rêve impossible pour un jeune homme comme moi.” De plus, il nous raconte “qu’à part le football, les poèmes de Neruda et certains lieux emblématiques comme le désert d’Atacama, il ne savait rien du Chili ».
La proposition visuelle qu’il partage intitulée « El rostro de la ciudad ´ / Le visage de la ville » fait partie d’un ensemble de photographies prises au Chili ces dernières années qui explorent et rendent visible une réalité culturelle très différente de son lieu. d’origine, provoquant un « choc culturel » chez l’artiste. Et dans ce contexte, pour Osoria il était impératif d’observer le comportement humain dans un lieu public avec un regard neuf et de démêler un contraste culturel très différent de celui décrit dans les guides touristiques.
Le visage de la ville représente pour ce photographe une sorte de journal intime qui enregistre toutes sortes de choses qu’il a rencontrées dans sa vie quotidienne chilienne, mais reflète également le point de vue d’un photographe cubain qui vit dans un environnement complètement étranger.
Texte integral dans la version anglaise de L’Oeil de la Photographie
