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Robert Capa –37, rue Froidevaux

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Une vie, un livre : « Robert CAPA – Traces d’une légende » de Bernard Lebrun & Michel Lefebvre, avec la participation de Bernard Matussière, aux éditions de La Martinière Il fût le plus parisien des « américains », mais jamais on avait encore tenté d’écrire, vu de France, à l’aune des archives retrouvées ( et découvertes par le photographe Bernard Matussière) dans son Atelier du 37 rue Froidevaux au cœur de Montparnasse, comment Andrei Ernö Friedmann (1913-1954) était devenu Robert puis Bob Capa à Paris. Sans doute l’incessant travail de son frère Cornell au sein de l’International Center of Photography (l’ICP qu’il fonda en à New York en 1973), passé à réunir et valoriser les 70 000 photographies réalisées par son frère aîné en une brève carrière d’à peine 22 années, ont-il à jamais fait entrer son œuvre au patrimoine américain. Pour autant, bien que devenu « American Citizen » en 1948, il n’en reste pas moins que Robert Capa demeurera, de son exil allemand en septembre 1933 jusqu’à sa mort en mai 1954, un habitant et un amoureux de Paris : la ville « où il s’était inventé » aux côtés du « grand amour » de sa vie et sa compagne de reportage en Espagne, Gerda Taro. En 264 pages et 300 documents, en grande partie inédits, les journalistes Bernard Lebrun (grand reporter à France 2) et Michel Lefebvre (rédacteur en chef adjoint au Monde), avec la participation de Bernard Matussière sont partis à la recherche des « traces » de celui qui, partout où il vécut, ne fit que de passer. Des hôtels borgnes de la rive gauche à une chambre de service d’un palace de la rive droite, voisin du 125 faubourg Saint Honoré où s’inventa la coopérative Magnum, les auteurs content comment le quasi clochard débarqué à Paris en septembre 1933 accompagné de son ami d’enfance hongrois Csiki Weisz (l’homme de la « valise mexicaine ») est devenu le grand patron de la plus prestigieuse agence photographique de l’après-guerre. Les amis de Bob aimaient à dire que « Capa dépensait à Paris l’argent qu’il gagnait à New York » en publiant images (et textes !) dans la grande presse américaine. Depuis la biographie quasi définitive que lui a consacré Richard Whelan en 1985, et dans les pas de l’exposition réalisée par la Bibliothèque Nationale à Paris en 2004 (« Capa connu et inconnu ») ce livre renouvelle avec d’infinis détails et précisions historiques, l’approche de l’oeuvre du plus célèbre des photographes de guerre du XXe siècle. Bernard Lebrun

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