Ragazine : Mia Hanson

Mia Hanson est l’une de ces photographes qui semblent sentir l’aura qui entoure leur sujets et cherchent ensuite à la capturer avec leur appareil photo. Alors que beaucoup de ses images sont des portraits, ce qui la différencie de tant de photographes portraitistes est sa capacité à aller au-delà de la mécanique de la découverte  d’un emplacement, du réglage des lumières et des filtres, et de la pression du déclencheur. Il est évident qu’elle cherche plus et qu’elle le trouve. Pas de routine avec elle. Originaire de Californie, ayant grandi en prenant des doses quotidiennes de soleil avant de vivre dans les canyons étroits et sous le temps incertain de New York, elle porte sans hésiter son œil expérimenté vers la lumière et l’ombre — principalement la lumière, comme on l’a vu dans le lien entre Ida and Disa, la pâle fluidité du Victorian Kiss et même le ciel vu à travers une matrice de membres nus..

 

Les œuvres de Hanson sont apparues sur un certain nombre d’albums, de magazines et de couvertures de livres. Elle a également beaucoup travaillé dans la photographie de mode et les portraits de commande. Certaines de ses expériences de sa vie dans l’illustre l’hôtel Chelsea sont documentées dans un entretien qui a eu lieu en 2006, trois ans avant que l’hôtel ne soit fermé. Hanson vit avec son mari artiste Hawk Alfredson, qu’elle a rencontré en 1997, à Washington Heights à New York. Un entretien avec Alfredson et une galerie de ses peintures apparaissent ici.

 

Lire l’interview dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.