Après la jeune génération libanaise en 2014, cette année, les organisateurs de Photomed Liban ont souhaité mettre en avant le patrimoine photographique du pays à travers trois expositions.
La photographie comme patrimoine est née au XIXe siècle en parallèle du développement d’une politique de préservation de l’héritage. Elle devient un outil de documentation et de mémoire, comme l’explique la photographe et universitaire Raphaëlle Bertho, qui parle même de « passion de l’inventaire »*. Se constituent alors des fonds témoins, par exemple, de l’évolution de l’architecture et qui seront eux-mêmes élevés au statut de patrimoine près d’un siècle plus tard.