Voilà notre manière de participer avec vous à l’élaboration d’une société meilleure.
Charlotte Flossaut & Valentin Bardawil
Intitulée « L’Autre en Je », cette édition privilégie les sujets photographiques en lien avec l’intime et son pouvoir de création, sur soi, sur nous, sur la société, révélant le processus agissant de la photographie documentaire. Une photographie qui du politique à l’autoportrait, explore comment la reconnaissance de l’autre intervient dans la compréhension de soi et s’inscrit dans la transformation du monde. Un intime, militant, créateur et opérant sur le réel.
La foire Photo Doc. est accessible en ligne
à partir du 27 novembre 2020 sur le site www.photodocparis.com
Parmi les exposants :
*André Lejarre
Invité d’honneur de l’édition 2020.
« Le sentiment du monde »
Je présente quelques images qui ont traversé ma vie, depuis celles de Pauvre France, en 88, images réalisées dans des familles aidées par le Secours Populaire Français, celles du foyer d’immigrés de la porte des Lilas, en 85, où j’ai accompagné un groupe de maliens constitué en coopérative pour préparer son retour au Mali, celles prises à Belleville en 93, le quartier de Paris où je vis…
*Bruno Fert
Invité d’honneur de l’édition 2020
« Refuge, dans l’intimité de l’exil »
Pourquoi montrer des photographies d’intérieurs pour parler de l’exil ? Parce qu’habiter est ce que nous avons tous en commun. Que nous soyons nomades ou sédentaires, nous habitons tous. C’est à partir de ce point commun que je veux amener le public à se mettre à la place de l’autre en observant son lieu de vie.
*Galerie XII
Antoine Passerat, « Hammam »
« Je me souviens quand je suis entré. Il faisait chaud. C’était humide. J’entendais le ruissellement continu de l’eau autour de moi. Une lumière diffuse me fit perdre progressivement la connexion avec le monde extérieur. Dans les bains de vapeur j’étais invisible. Invisible à moi-même, je devenais l’autre ».
*193 Gallery
Su Yang
La 193 Gallery présente des images de la jeune génération de photographes chinois qui photographient l’intime. Entre sensualité, revendication de nouvelles libertés, cette nouvelle génération dénonce la censure, questionne la pression sociale, la brutalité d’une société ou célèbre tout simplement, la vie, l’amour et même sa singularité.
www.193gallery.com
*Galerie Anne Clergue
Joséphine Douet, Alma Herida
Avec Alma Herida, Joséphine Douet a totalement dépouillé la tauromachie de ce côté traditionnaliste si ostentatoire. Elle a épuré les choses à un point tel qu’elle a pu s’aventurer dans des territoires où personne n’est jamais allé en ce qui concerne ce sujet. Des toreros nous livrent leurs cicatrices et nous invitent dans l’intime de leurs regards pour une mise à nu captivante.
*Atelier-Galerie Taylor
« Terres de rencontres, de l’intime au politique ».
José Nicolas et ses invités : Marc Simon, Jacques Witt, Eric Lefeuvre, Jacques Langevin. Cinq photographes nous invitent au plus proche des coulisses de la vie d’un des hommes politiques les plus populaire, Jacques Chirac.
*Hans Lucas
Quentin de Groeve – « Apprentis »
Février 2019. Section occitane de la CCI Sud Formation à Carcassonne et à Montauban. Qu’ils veuillent travailler dans la cuisine, la restauration, ou le commerce, j’ai eu accès au même sérieux et à la même insouciance dû à leurs jeunes années… J’ai alors pu me retrouver un peu en eux, ayant été longtemps indécis avant de connaître ma voie.
*Hans Lucas
Chau-Cuong Lê
Je pense qu’on peut passer son adolescence dans la douceur. La vie passe. On l’attend. Une attente empreinte de poésie accidentelle, de sensualité oisive. Je n’ai pas forcément cherché une vérité, ce n’est ni reportage ni un documentaire, mais plus un travail d’auteur : ma vision de la jeunesse (idéalisée, personnelle) pour tendre vers un ressenti universel, et rappeler nos propres histoires adolescentes.
Ce travail a remporté à l’unanimité le Grand Prix du jury et le Prix du public au Festival Planche(s) Contact de Deauville en 2019
www.cuonglephoto.com
*Hans Lucas
Raphael Kessler – Le mouvement des corps
J’ai cherché à témoigner des errements constants mais aussi des rapprochements épistolaires qui rassemblent et délient nos relations aux autres ainsi qu’à nous-mêmes. Ayant passé des années à travailler l’art de la scène et le corps, les émotions qui s’expriment ont aussi une forte présence dans mon travail.
*Hans Lucas
Gabrielle Vigier – « F »
Le projet a commencé avec toi. Je me souviens t’avoir proposé de faire quelque chose ensemble. Tu étais sensible à la matière. J’étais sensible au corps. Nous partagions des intérêts similaires et je sentais qu’il pouvait en ressortir une certaine intimité dans laquelle nos deux sensibilités pouvaient se libérer.
*Galerie Marfa JMG
Gustavo Urruty – « Amours nécessaires, Part. II »
Les photos de Gustavo Urruty sont une découverte exceptionnelle, elles sont restées secrètement enfouies dans ses archives pendant les 30 dernières années. La grâce de l’œuvre photographique de Gustavo Urruty est née de l’intensité du regard innocent qu’il porte aux moments, aux lieux, aux situations et à ce qu’il décide d’en retenir avec sa caméra…
Jean-Gabriel Mitterrand
*Agence Miro
Cyril Bailleul – « Sur les traces de Bill Pickett. American cowboys and cowgirls »
En 2012, par un contexte familial inattendu, le photographe découvre les cowgirls et cowboys afro-américains et The Bill Pickett Invitational Rodeo (BPIR) à Atlanta. Le début d’une fascination prend corps.
*UAAF (Union des Artistes d’Asie en France)
Gao Brothers – « Hugs – Meetings »
Hugs. La scène est une étreinte collective de 5 minutes, composée de modèles habillés et d’autres nus. Près de 300 bénévoles étrangers se sont enlacés lors de rendez-vous organisés depuis 20 ans.
*Galerie Pixi
Elizabeth Lennard – « A List : un hommage à Gertrude Stein et le paysage français »
Elizabeth Lennard a trouvé à travers les textes de Gertrude Stein des notions qu’elle explore dans son propre travail. Les correspondances qui s’établissent entre ses photographies et “A List”, pièce cubiste de Gertrude Stein, font apparaitre pleinement le concept de “liste” avec lequel l’écrivain a créé une sorte de démultiplication virtuelle du paysage.
Ulla E. Dydo