Le brutalisme familier du métro a cédé place à l’acier inoxydable et aux couches de verre inclinées. Je regrette beaucoup le style qui a été poli mais je me retrouve captivé par la vue. Les reflets de l’intérieur et de l’extérieur absorbent les passagers dans un mirage de fantômes et de fragments. Pendant ce temps, les visages suggèrent un retrait vers une forme de d’intimité, loin du chaos environnant.
Ce projet est devenu une exploration de l’individualité et de l’espace public. L’ambigüité des surfaces photographiées, la désorientation visuelle et la fragmentation des formes. En ces termes, le monde souterrain apparait comme un microcosme du monde au-dessus.
Paul Raphaelson
