Dans 4 jours, Julien Frydman, le directeur de Paris Photo Los Angeles saura si il a gagné son pari: ouvrir une véritable foire de la photographie sur la côte ouest, là où n’a existé jusqu’à maintenant que des kermesses corporatistes.
Quatre jours et un pari loin d’être gagné. Julien joue à fond la modernité, le cousinage art contemporain, les périphéries de la photographie, les installations, les vidéos et autres formes d’expressions nouvelles. C’est le lendemain même de sa nomination, il y a 2 ans à Paris Photo, qu’il pensera à l’Amérique. New York est trop embouteillé. Miami déjà occupé. Il ne reste que Los Angeles. C’est l’ouverture la plus proche sur la Chine, la Corée et le Japon et l’une des portes sur l’Amérique Latine.
« En fait, il y a sur la côte ouest une tradition de modernité et de renouveaux perpétuels, ici, rien n’est figé, ni les artistes, ni les galeries, ni les institutions. Il me paraît nécessaire que dans cette première édition, on décline toute l’avant garde de la photo contemporaine, ces nouvelles frontières, ces nouveaux territoires et ce nouvel envie d’être au plus proche de Frieze ou de Bâle que de l’académisme. Tout sur le côte ouest respire le changement et l’interaction, Los Angeles est aussi la ville d’avant garde pour le design et l’architecture. »
La sélection de Paris Photo Los Angeles, comme celle de Paris Photo, a fait polémique: pourquoi telle galerie « branchouille » inconnue a été sélectionnée au détriment d’une galerie beacuoup plus reconnue ? …
Julien naturellement assume: verdict lundi prochain.
Jean-Jacques Naudet