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Paris Photo 2019 : Ayana V. Jackson / Mariane Ibrahim Gallery

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La galerie présente de nouvelles œuvres d’Ayana V. Jackson, prélude à son exposition de 2020 au Smithsonian. L’artiste fait partie du programme artistique JPMorgan Chase et animera une conférence avec le conservateur Jason Molchanow pendant la foire. Le stand présentera de nouvelles photographies, une exploration plus approfondie de l’utilisation de l’impulsion archivistique par les artistes et son évaluation de l’impact du regard colonial sur l’histoire de la photographie et son rapport aux idées sur le corps.

Take Me to the Water présente une étude holistique du travail de Jackson jusqu’à présent, un point culminant de divers éléments discursifs présents au cours de sa carrière de plus d’une décennie. Ces portraits et études de mouvement donnent une idée de l’ampleur de sa pratique, tout en l’emmenant dans de nouveaux territoires en ce qui concerne la gamme de ses performances.

Jackson a utilisé l’impulsion archivistique pour évaluer l’impact du regard colonial sur l’histoire de la photographie et sa relation avec les idées sur le corps. Elle utilise son objectif pour déconstruire les portraits du 19e siècle et du début du 20e siècle afin de remettre en question le rôle de la photographie dans la construction des identités. Sa thèse est encore compliquée par la présence de la figure de l’artiste. Elle utilise son propre corps pour interpréter les personnages avec lesquels elle s’intéresse.

Les images de Jackson ont une complexité irrésistible: ce sont des allusions historiques, des réappropriations de moments passés et des cartes des considérations éthiques impliquées dans la relation entre photographe, sujet et spectateur.

Même si Take Me to the Water est cohérent avec le travail de mémoire accompli par les artistes, elle marque une rupture marquante avec son engagement envers les histoires vécues, car elle a choisi de s’embarquer dans les mondes magiques de la fiction spéculative. Ses nouveaux personnages habitent une aquatopie peuplée d’aquahumanoïdes dont les attributs sont inspirés par les esprits de l’eau africains et africains de la diaspora. D’Olokun à Mame Coumba Bang, de Kianda à Drexciya, de Yenanja à Mamiwata, Jackson s’intéresse aux «mondes mythiques que nous avons étudiés», mais souligne qu’elle est «plus concernée par ceux que l’on nous a appris à oublier».

 

www.marianeibrahim.com

 

Paris Photo 2019

Novembre 7–10, 2019

Grand Palais Paris

www.parisphoto.com

 

 

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