Des portraits d’inconnus, regardant vers l’objectif, vers le photographe derrière l’objectif, vers le spectateur à travers leur impression sur papier. Des visages d’êtres uniques et singuliers. Différentes sources de lumière, lumière qui, par nature, est née sur le visage de chaque être humain. Lumière qui s’amplifie à chaque fois qu’elle rencontre de nouveaux visages…
Je me demandais, tout d’abord, comment, et si, le regard de ces sujets – à travers ses multiples nuances – pourrait nous faire nous sentir frères dans la vie, et nous faire accepter la co-responsabilité pour une société qui discrimine son propre corps, attaque certains de ses membres, et éventuellement s’auto-dévore sous des prétextes idéologiques inhumains de supériorité biologique ou intellectuelle.
Donc j’ai commencé à retirer des données comme le nom, l’origine, la profession, ou des statuts, comme celui de réfugié, d’immigrant ou d’étranger. Je voulais le visage de face, le regard solide, l’homme soustrait à une définition par ses qualités, son hérédité, ou ses acquis.
Panayis Chrysovergis
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