Rechercher un article

New York : The Armory Week par Andi Potamkin (part II)

Preview

Aujourd’hui, je suis allée à la Volta fair à Soho. Après une matinée remplie de rendez-vous, j’étais ravie d’avoir mon après-midi libre pour me promener dans ses allées et apprécier de l’art. La Volta fair présente des artistes émergents et des galeries venues du monde entier. Ce qui la rend différente des autres, c’est qu’elle ne présente les travaux des artistes que dans des stands solo. Donc chaque stand constitue comme une mini-rétrospective de la carrière d’un artiste émergent. La fair a une énergie fraîche et juvénile avec une pointe de grunge underground, et vous pouvez y découvrir en détails un certain nombre de nouveaux artistes très intéressants [1,2].

Mon travail favori à la fair a été celui de l’artiste japonais Atsushi Tawa. Tawa combine des matériaux naturels et artificiels pour créer des œuvres frappantes qui sont la fois superbes et rebutantes [3,4]. Travaillant avec des matériaux singulièrement « utiles » tels que le quartz et les mannequins en plastique, Tawa crée un objet rendu strictement inutile mais qui offre le plaisir esthétique d’une œuvre d’art. Son travail explore le dialogue entre le fonctionnel et le futile, et il m’a complètement séduite.

On pouvait discerner une tendance chez les jeunes artistes à utiliser des techniques traditionnelles avec une tournure moderne, pour créer des travaux qui rendent hommage à leur héritage et questionnent leur présent. Ces artistes remettaient en question la distance entre les générations culturelles en combinant des matériaux contemporains avec des méthodes éprouvées et des concepts repoussant les limites, en faisant preuve d’un talent exceptionnel.

J’ai été enchantée par le travail de Jeffrey Gibson, un artiste amérindien qui utilise des peaux d’animaux tendues et garnies de perles combinées avec des sacs de frappe Everlast et des poupées. Le travail de Gibson est très moderne et en même temps fortement influencé par son héritage indien cherokee-choctaw [5,6]. Je tuerais pour avoir un de ces punching-balls.

Masatake Kouzaki combinait lui aussi techniques traditionnelles et sujets contemporains dans sa série Nihonga. Travaillant à l’aide d’une méthode vieille de 2 000 ans, Kouzaki utilise une seringue remplie de gesso pour créer une texture tri-dimensionnelle sur du papier. Il couvre ensuite ces moulures de pigments écrasés et de feuilles d’or et d’argent. De loin, ses œuvres semblent plutôt traditionnelles, mais si l’on y regarde de plus près, je vois des personnages très contemporains occuper ce paysage antique [7,8].

Lire la suite de l’article dans la version anglaise de l’Œil

Merci de vous connecter ou de créer un compte pour lire la suite et accéder aux autres photos.

Installer notre WebApp sur iPhone
Installer notre WebApp sur Android