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Miss Rosen,–Book Review #35

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L’identité est une série en perpétuelle transformation d’étiquettes que l’on s’impose, qui viennent à la fois du dedans et dehors. C’est qui nous sommes et qui nous pensons être qui crée le soi. Nous nous définissons sur la base de ce qui nous attire ou nous dégoûte, nous nous identifions à ceux qui nous inspirent et à ceux que nous avons peur d’être.

L’identité n’est pas une définition, mais on la ressent comme telle parce que nous aimons les étiquettes et que nous utilisons les mots pour fixer ce qui est toujours en train de changer, de d’évoluer, et de se déplacer dans l’inconnu. Et en utilisant les mots pour nous créer une identité, nous commençons par ce qui nous détermine biologiquement : notre race, notre genre, notre âge, notre sexualité. Puis à cela nous ajoutons le milieu dans lequel nous sommes nés : notre classe, notre nationalité, notre famille. Et la liste continue, alors que nous ajoutons étiquette après étiquette pour affiner notre image.

Kehinde Wiley est à l’avant-garde pour redéfinir l’image du mâle afro-américain dans notre vocabulaire. Il a pris une image qui est pour certain le summum de la masculinité, une sorte de virilité naturelle qui est tellement marquante qu’elle a été dénigrée selon des modes qui dépassent le spectre de ce livre. Il a pris l’homme noir et lui a redonné la forme de beauté qui doit encore être vue selon les préférences et les canons de l’histoire de l’art occidentale.

Vous pouvez lire l’intégralité du texte de Miss Rosen dans la version anglaise de La Lettre.

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