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Michel Philippot: 7 jours, comme les 7 nains

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Mon grand-père avait le don de captiver un auditoire. Je le revois assis sur son banc, légèrement appuyé sur sa canne, et le nez plein de tabac à priser. Et je nous entends encore, nous ses petits-enfants, lui demander bouche bée :
-« C’est vraiment vrai… dis… grand-père ?
– Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne mérite pas qu’on les écoute » répondait notre grand-père.

Jonas Jonasson

Il n’y a pas de place cette semaine pour la contemplation béate comme pour la satisfaction repue. 7 jours, comme les 7 nains, mais pour nous, ainsi les jours égrainés, il nous manque Blanche-Neige pour que l’ébauche d’une intelligence heureuse apparaisse. Fi de tout cela.

Et bien sûr, nous sommes en Syrie, Marie Colin, Rémi Ochlik sont morts, Paul Conroy est à Beyrouth, Javier Espinosa l’a rejoint, Edith Bouvier et le très apprécié William Daniels ont pu enfin quitté la Syrie pour le Liban où ils sont en sécurité. Fantastique, il n’y a pas si longtemps le même candidat-Président postillonnait contre les journalistes Ghesquière et Taponier, FR3, alors prisonniers des talibans, comme étant les sujets de « comportement inconscient » et qu’il fallait que « les français sachent le coût de cette histoire ». Bon, que tous soient bientôt parmi les leurs. Quoi de l’information ? Les éléphants ne vont pas très bien non plus, un espoir en Russie… ? J’ai des troubles avec le groupe Guardian/ Observer, dont les photos ne sont plus dans la rubrique, et pourtant, à juste titre bien « servi » dans ma rubrique. Avez-vous remarqué que cette semaine, en France, les oiseaux ont repris leur délicieuses ritournelles… Bien à vous

Michel Philippot

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