Exposée pour la première fois en 2019, c’est la première fois que la série The Crimson Line est présentée en Europe ; une méditation sur l’impact de l’industrie dure sur l’environnement visuel, Trent Parke utilise les couleurs éphémères du crépuscule pour irradier un monde négligé, peu attrayant et souvent ignoré.
L’année dernière, Trent Parke a travaillé aux côtés de STANLEY/BARKER Books pour publier une version révisée de la série, contenant des images jamais vues auparavant dans une progression tonale d’une image à l’autre. Reflétant ce format, Michael Reid Berlin a sélectionné une série d’œuvres qui résument la série et les présentent dans l’ordre prévu par Parke, s’étendant de façon continue dans notre galerie.
Originaire de la ville sidérurgique de Newcastle et ayant grandi avec son père travaillant chez Tubemakers, ce n’était qu’une question de temps avant que Parke ne soit attiré par le paysage industriel déchiqueté qui entoure la banlieue balnéaire d’Adélaïde où il vit. L’un des seuls souvenirs d’enfance de Parke est d’accompagner sa mère pour aller chercher son père au travail, et de découvrir le panorama sur les chantiers navals, les cheminées et les aciéries BHP.
Parke s’est toujours intéressé aux pouvoirs transformateurs de la lumière, mais ce sont les couleurs éphémères de l’aube et du crépuscule, la grande multitude de rouges qui l’ont rendu curieux de la couleur pourpre. Il a découvert que la couleur utilisée dans les produits commerciaux est récoltée à partir des corps broyés et bouillis de la cochenille femelle, la cochenille. Un minuscule insecte qui habite les coussinets du figuier de Barbarie, est élevées et multipliées intensément pour sa teinture cramoisie.
Trent Parke : The Crimson Line
1 – 30 Octobre 2021
Michael Reid Berlin
Ackerstraße 163
10115 Berlin, Germany
