La Société d’aujourd’hui tente de nous faire croire que tout est blanc ou noir, qu’il n’y a plus de compromis possible, qu’il faut choisir son camp. N’arrive-t-il pas que nous fassions du mal en pensant faire le bien ? L’hypermédiatisation de notre monde ultra-connecté condamne le moindre de nos faux-pas, diabolise ou sanctifie chacun de nos gestes et nous pousse à montrer une image exagérément vertueuse.
Mais on a tous une part d’ombre en nous, la frontière entre l’humanité et la bestialité est ténue. Malgré la pression exercée par la Société pour refouler cette part d’ombre et se montrer plus blanc que blanc, nous sommes irrésistiblement attirés vers elle.
N’est-ce pas l’essence même de la vie que de trouver cet équilibre fragile entre le bien et le mal ? Que serait la lumière sans l’ombre, la vie sans la mort… Accepter sa part d’ombre c’est s’accepter dans sa totalité et trouver la paix intérieure qui nous permettra de « tenir » et juguler au mieux cette part d’ombre.